mbre des
premiers.
Le general Caffarelli, mon aide-de-camp Duroc, Eugene,
l'adjudant-general Valentin, les officiers de genie Sanson, Say et
Souhait sont du nombre des blesses; on a ete oblige d'amputer le bras du
general Caffarelli: sa, blessure va bien.
Damas n'attend que la nouvelle de la prise d'Acre pour se soumettre.
Je serai dans le courant de mai de retour en Egypte: profitez des
batimens de transport qui partiraient, ou expediez-en un pour donner de
nos nouvelles en France. Vous avez du recevoir la relation de Jaffa, qui
a ete imprimee.
Approvisionnez-vous, et que vos soins ne se bornent pas a Alexandrie;
songez que cela n'est rien si le fort de Raschid n'est pas en etat de
faire une bonne resistance; il faut qu'il y ait un bon massif de terre,
des mortiers, des obusiers, des canons approvisionnes a six cents coups
par piece. Apres avoir fortifie votre arrondissement, vous aurez la
gloire de le defendre cet ete: je vous repete ce que je vous ai dit dans
ma lettre du 21 pluviose, de me faire faire une bonne carte de votre
arrondissement, en y comprenant une partie du lac Bourlos: vous savez
combien cela est necessaire dans les operations militaires.
Faites connaitre dans votre arrondissement que j'ai revetu le fils
de Daher, et que je l'ai reconnu le scheick de Saffet et du pachalic
d'Acre.
Nous pourrions bien aujourd'hui donner un million si nous avions ici les
pieces de siege embarquees a Alexandrie.
Si les Anglais laissent la sortie un peu libre, vous pourriez envoyer
un petit batiment a Jaffa pour me porter de vos nouvelles et pour en
recevoir des notres; il faudrait qu'il fut assez petit pour pouvoir
aller a Damiette ou sur le lac Bourlos.
BONAPARTE.
Au camp d'Acre, le 25 germinal an 7 (14 avril 1799).
_Au commandant de Jaffa._
Je vous envoie, citoyen commandant, un nouveau convoi par terre, pour
prendre les pieces et les munitions de guerre qui se trouvent a Jaffa.
Faites filer par mer sur des bateaux a Tentoura tout ce que le convoi ne
pourra pas porter.
Faites l'inspection des differens magasins, et veillez a ce que les
garde-magasins soient en regle, a ce que les hopitaux soient tenus
proprement et qu'on y trouve tous les secours que permettent les
circonstances.
BONAPARTE.
Au mont Thabor, le 29 germinal an 7 (18 avril 1799).
_Au general Ganteaume._
Je recois a l'instant la lettre par laquelle vous m'annoncez l'arrivee
du contre-amiral Perree a Jaffa;
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