neral Friant._
J'ai recu, citoyen general, la lettre que vous m'avez ecrite du Fayoum.
La rapidite et la precision de votre marche vous ont merite la gloire de
detruire Mourad-Bey.
Le general Murat, qui est depuis cinq a six jours dans le Bahhireh, et
que j'ai prevenu de l'intention ou etait Mourad-Bey de s'y rendre, vous
le renverra probablement.
L'etat-major vous ecrit pour que vous fassiez une course dans la
province d'Alfieli, afin de detruire les mameloucks qui pourraient s'y
etre etablis.
BONAPARTE.
Au Caire, le 17 messidor an 7 (5 juillet 1799).
_Au general Lanusse._
Je recois, citoyen general, votre lettre du 17 messidor: je suis fort
aise que le village de Tatau soit innocent.
Le general Friant m'instruit, par une lettre du 14, que Mourad-Bey est
toujours a la fontaine de Rayenne. Il parait qu'il y est malade de sa
personne. Le general Friant va se mettre en route pour le deloger.
Faites passer cette lettre au general Murat, et donnez-moi exactement
toutes les nouvelles que vous pourrez avoir de ce qui se passe dans le
Bahhireh.
Je vous ai envoye plusieurs proces-verbaux sur les assassinats commis
sur nos courriers dans les villages de votre province; faites punir les
scheicks de ces villages. Faites qu'avant l'inondation le miri soit
leve. Envoyez-moi la note des villages qui, selon vous, ne sont pas
assez taxes, afin de leur demander un supplement. J'attends les trente
chevaux que je vous ai demandes.
Je vais sous peu de jours me rendre a Menouf, pour, de la, reconnaitre
l'emplacement d'un fort au ventre de la Vache. Faites-moi connaitre le
nombre d'ouvriers que vous pourrez rassembler dans votre province, afin
de pouvoir pousser vivement ce travail.
Je desire fort que vous ayez la gloire de joindre Mourad-Bey. Elle
serait due a l'activite et aux services que vous avez rendus pendant
notre absence.
Je n'ai point recu le rapport du general Destaing, qui aura probablement
ete pris sur un des courriers, egares. Faites-moi part des renseignement
qu'il vous aurait donnes.
BONAPARTE.
Au Caire, le 19 messidor an 7 (7 juillet 1799).
_Au general Fugieres._
Le nomme Achmet Abouzahra, scheick arabe, doit se rendre dans son
village, ou je desire que vous le retablissiez dans ses terres et dans
ses maisons. Il paiera trois mille talaris dans la caisse du payeur.
Cela est soumis cependant aux renseignemens que vous aurez sur les
lieux. Il est fort recommande par des gens d
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