les Anglais, et la republique etait
dans l'etat le plus florissant.
Faites-moi passer par vos avisos toutes les nouvelles que vous pourriez
avoir des Indes.
L'etablissement solide que la republique vient de faire en Egypte sera
une source de prosperite pour l'Ile de France.
L'etat-major vous fait passer differens imprimes qui vous feront
connaitre les evenemens qui se sont passes dans ce pays-ci.
Croyez, je vous prie, au desir que j'ai de faire quelque chose qui vous
soit agreable.
BONAPARTE.
Au Caire, le 13 messidor an 7 (1er juillet 1799).
_Au general Marmont._
J'ordonne au payeur, citoyen general, de faire passer 50,000 fr. a
Alexandrie pour pourvoir a un mois de solde et aux differens credits que
le payeur ouvrira au genie, a l'artillerie et aux administrations.
Les ouadis sont venus me trouver: quoique ces scelerats eussent bien
merite que je profitasse du moment pour les faire fusiller, j'ai pense
qu'il etait bon de s'en servir contre la nouvelle tribu, qui parait
decidement etre leur ennemie. Ils ont pretendu n'etre entres pour rien
dans tous les mouvemens du Bahireh: ils sont partis trois cents des
leurs avec le general Murat, qui a trois cents hommes de cavalerie,
trois compagnies de grenadiers de la soixante-neuvieme, et deux pieces
d'artillerie. Je lui ai donne ordre de rester huit ou dix jours dans
le Bahireh pour detruire les Arabes et aider le general Destaing a
soumettre entierement cette province: mon intention est que tous les
Arabes soient chasses au-dela de Marcouf. Le general Destaing avait recu
auparavant un bataillon de la quatrieme, le quinzieme de dragons et une
compagnie du regiment des dromadaires.
J'espere que des sommes considerables entreront promptement dans la
caisse du payeur d'Alexandrie. Du moment ou le Nil sera navigable, on
vous enverra deux cent mille rations de biscuit, qui sont ici toutes
pretes.
BONAPARTE.
Au Caire, le 13 messidor an 7 (1er juillet 1799).
_Au general Kleber._
Hassan Thoubar, citoyen general, se rend a Damiette. Il a laisse ici
son fils en otage. Il compte habiter Damiette, ou du moins y laisser sa
femme et sa famille pour assurer davantage de sa fidelite. Je lui ai
restitue ses biens patrimoniaux. Quant aux femmes qu'il reclame, je n'ai
rien statue, parce que j'ai pense qu'elles etaient donnees a d'autres,
et que d'ailleurs il serait ridicule qu'un homme dont nous avons eu tant
a nous plaindre, reprit tout a coup une s
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