u vint a diminuer et s'esteindre."
[Note 1: Au VIIIe livre de ses _Recueils et recits_, cite par
Goulart, _Thresor d'histoires admirables_, t. I, p. 532.]
D'apres les _Curiositez inouyes_ de Gaffarel[1], "Cardan asseure que dans
la ville de Parme il y a une noble famille de laquelle, quand quelqu'un
doit mourir, on void toujours en la sale de la maison une vieille femme
incogneue assise sous la cheminee, mais si assurement qu'elle ne manque
jamais."
[Note 1: Page 59.]
IV.--VAMPIRES
"Les revenans de Hongrie, ou les Vampires, sont, d'apres dom Calmet[1], des
hommes morts depuis un temps considerable, quelquefois plus, quelquefois
moins long, qui sortent de leurs tombeaux et viennent inquieter les vivans,
leur sucent le sang, leur apparoissent, font le tintamare a leurs portes,
et dans leurs maisons et enfin leur causent souvent la mort. On leur donne
le nom de Vampires ou d'Oupires, qui signifie, dit-on, en esclavon une
sangsue. On ne se delivre de leurs infestations qu'en les deterrant, en
leur coupant la tete, en les empalant, en les brulant, en leur percant le
coeur."
[Note 1: _Traite sur les apparitions des esprits_, tome II, p. 2.]
"J'ai appris, dit dom Calmet[1], de feu monsieur de Vassimont, conseiller
de la chambre des comtes de Bar, qu'ayant ete envoye en Moravie par feu Son
Altesse royale Leopold premier, duc de Lorraine, pour les affaires de
monseigneur le prince Charles, son frere, eveque d'Olmutz et d'Osnabruck,
il fut informe par le bruit public qu'il etoit assez ordinaire dans ce
pays-la de voir des hommes decedes quelque tems auparavant se presenter
dans les compagnies et se mettre a table avec les personnes de leur
connoissance sans rien dire; mais que faisant un signe de tete a quelqu'un
des assistans, il mourroit infailliblement quelques jours apres. Ce fait
lui fut confirme par plusieurs personnes, et entre autres par un ancien
cure, qui disoit en avoir vu plus d'un exemple."
[Note 1: Meme ouvrage, t. II, p. 31.]
Charles-Ferdinand de Schertz raconte[1] "Qu'en un certain village, une
femme etant venue a mourir munie de tous ses sacremens, fut enterree dans
le cimetiere a la maniere ordinaire. Quatre jours apres son deces, les
habitans du village ouirent un grand bruit et un tumulte extraordinaire, et
virent un spectre qui paroissoit tantot sous la forme d'un chien, tantot
sous celle d'un homme, non a une personne, mais a plusieurs, et leur
causoit de grandes do
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