Project Gutenberg's Les Pardaillan 06, Les amours du Chico, by Michel Zevaco
This eBook is for the use of anyone anywhere at no cost and with
almost no restrictions whatsoever. You may copy it, give it away or
re-use it under the terms of the Project Gutenberg License included
with this eBook or online at www.gutenberg.net
Title: Les Pardaillan 06, Les amours du Chico
Author: Michel Zevaco
Release Date: October 12, 2004 [EBook #13727]
Language: French
Character set encoding: ASCII
*** START OF THIS PROJECT GUTENBERG EBOOK LES AMOURS DU CHICO ***
Produced by Renald Levesque
MICHEL ZEVACO
LES PARDAILLAN
Les amours du Chico
I
LES IDEES DE JUANA
Nous avons dit que Pardaillan, mettant a profit le temps pendant lequel
les conjures se retiraient, avait eu un entretien assez anime avec le
Chico.
Pardaillan avait demande au petit homme s'il n'existait pas quelque
entree secrete, inconnue des gens qui se trouvaient en ce moment dans la
grotte, par ou lui, Pardaillan, pourrait entrer et sortir a son gre.
Le nain s'etait d'abord fait tirer l'oreille. Pour lui, penetrer seul
et sans autre arme qu'une dague dans cet antre, c'etait une maniere de
suicide. Il ne pouvait pas comprendre que le seigneur francais, qui
venait d'echapper par miracle a une mort affreuse, s'exposat ainsi,
comme a plaisir.
Mais Pardaillan avait insiste, et, comme il avait une maniere a lui,
tout a fait irresistible, de demander certaines choses, le nain avait
fini par ceder et l'avait conduit dans un couloir ou se trouvait,
affirmait-il, une entree que nul autre que lui ne connaissait.
On a vu qu'il ne se trompait pas, et qu'en effet la Fausta ni les
conjures ne connaissaient cette entree.
Pendant que Pardaillan etait dans la salle, le nain, horriblement
inquiet, se morfondait dans le couloir, la main posee sur le ressort qui
actionnait la porte invisible, ne voyant et n'entendant rien de ce qui
se passait de l'autre cote de ce mur, contre lequel il s'appuyait, se
doutant cependant qu'il y aurait bataille, et attendant, angoisse, le
signal convenu pour ouvrir la porte et assurer la retraite de celui
qu'il considerait maintenant comme un grand ami.
Lorsque Pardaillan frappa contre le mur les trois coups convenus, le
nain s'empressa d'ouvrir et accueillit le chevalier triomphant avec des
manifestations d'une joie aussi bruyante que sincere, qui l'emurent
doucement.
--J'ai bien cru que vous
|