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bien vous decider a revenir avec moi; vous n'aurez plus de defaites a me donner; nous ferons le voyage aussi long que vous voudrez. Nous nous arreterons pour vous laisser reposer ou il vous plaira; enfin, je vous soignerai si bien en route, que vous ne vous apercevrez pas de la fatigue. Mais c'est de quoi nous aurons le loisir de parler ensemble la semaine prochaine, c'est-a-dire le 30 de ce mois ou le 1'er mai. Dites a l'ami Pierret de s'appreter a gater Maurice, comme il m'a gatee jadis; ce qui ne nous rajeunit ni les uns ni les autres. Si j'avais ete seule, je vous aurais priee de me donner un lit de sangle au pied du votre; mais Maurice est un camarade de lit assez desagreable; d'ailleurs, Hippolyte desire que je donne un coup d'oeil a sa maison[2]. J'occuperai donc son appartement; ce qui ne m'empechera pas de vous voir tous les jours et de vous mener promener. J'espere bien vous redonner des jambes. Je me rappelle qu'a mon dernier voyage, je vous ai ete enlever, un jour que vous etiez malade, et que j'ai reussi a vous egayer et a vous guerir. Je compte encore livrer l'assaut a votre paresse et vous rendre plus jeune que moi. Ce ne sera pas beaucoup dire quant au physique; car je suis un peu dans les pommes cuites, comme vous verrez; mais le moral ne vieillit pas autant et je suis encore assez folle quand je me mele de l'etre. Adieu, ma chere maman; bientot je vous dirai bonjour. Je suis heureuse d'avance. Faites que je vous trouve bien portante; car, malgre mon empressement a vous soigner, j'aime mieux que vous n'en ayez pas besoin. Je vous embrasse mille fois. Emilie, Casimir, Hippolyte et nous tous vous embrassons tendrement. [1] M. et madame de Perigny [2] Rue de Seine, 31. XL A M. JULES BOUCOIRAN, A PARIS Nohant, 20 juillet 1830. Mon cher enfant, Ou etes-vous? Je vous ecris a tout hasard a Paris. Vous m'aviez promis de venir me voir aussitot votre retour dans le pays, et je ne vous vois point arriver. Dernierement madame Saint-Agnan me mandait qu'elle vous voyait souvent. Pourquoi ne m'ecrivez-vous pas? Je sais que vous vous portez bien, que vous avez conserve l'habitude de cette gaiete bruyante que je vous connais. Mais ce n'est pas assez; je veux que vous bavardiez un peu avec moi et me racontiez ce que vous faites et ne faites pas. Moi, je ne vous dirai rien de curieux. Vous savez comment on vit a Nohant; le mardi ressemble au mercredi, le m
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