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et d'etre accuses d'avoir mis le feu. Ils apercurent une porte au fond du salon; ils s'y precipiterent; elle donnait sur un petit escalier interieur, qu'ils monterent; ils arriverent a une mansarde, ou ils se crurent en surete, pensant que l'incendie serait eteint avant d'avoir gagne les etages superieurs. Ce ne fut que lorsque les flammes penetrerent dans leur mansarde qu'ils chercherent a redescendre; mais les escaliers etaient tout en feu, et ils se precipiterent a la fenetre en criant au secours. Avant qu'on eut execute les ordres de M. de Nance, ils furent tres brules, surtout le pauvre Maurice, qui cherchait de temps en temps a s'echapper a travers les flammes. Je m'etonne que Maurice ne vous l'ait pas raconte pendant qu'il etait chez vous. CHRISTINE -Francois s'etait apercu que Maurice n'aimait pas a parler et a entendre parler de ce terrible evenement, et il ne lui en a jamais rien dit. GABRIELLE --Mais toi, tu aurais pu le questionner. CHRISTINE --Non; Francois m'avait dit de ne pas lui en parler. XXVI DEMANDES EN MARIAGE. REPONSES DIFFERENTES Christine trouvait dans l'amitie de Gabrielle et de Bernard et dans l'affection compatissante de M. et Mme de Cemiane, un grand adoucissement a son chagrin; elle voyait sans peine comme sans plaisir quelques voisins de campagne que recevait souvent Mme de Cemiane. Les Guilbert y venaient tres souvent. Adolphe pretendait etre fort lie avec Bernard, Gabrielle et Christine, il faisait le beau, l'aimable, se moquait de tout le voisinage, et avait souvent des prises avec Christine, qui, toujours bonne, defendait vivement les absents et ripostait a Adolphe de maniere a lui fermer la bouche. Elle ne supportait pas surtout qu'il se permit la moindre plaisanterie sur Maurice, dont elle prit une fois la defense avec tant de tendresse, de pitie, d'animation, qu'Adolphe fut atterre; chacun blama sa cruelle attaque contre un frere mort, et approuva la courageuse defense de Christine. Ces querelles frequentes, bien loin d'eloigner Adolphe de Christine, la lui rendirent au contraire plus agreable; il vint de plus en plus chez Mme de Cemiane, s'occupa de plus en plus de Christine, qui restait froide et indifferente. Enfin un jour il pria Mme de Cemiane de lui accorder un entretien particulier, et, apres quelques phrases polies, il lui demanda la main de Christine. MADAME DE CEMIANE --Ce n'est pas moi qui dispose de la main de ma niece, mon cher Adolphe, c
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