-ci declare: "Si la motion Oertel
est adoptee, il ne me reste qu'a vous dire que dans ce cas je vous ai
adresse la parole pour la derniere fois". Il accepte la resolution sur
les faits, comme elle a ete proposee par Bebel, mais la critique
personnelle, formulee dans la motion Oertel, il la declare inacceptable.
Que faire a present?
Rompre avec Vollmar? Cela est fort risque. Bebel n'a-t-il pas
categoriquement declare que "le discours prononce par Vollmar dans ce
milieu a trouve plus d'approbation que ses propres paroles, il le
reconnait tres franchement". Et il ne parait pas avoir grande confiance
dans les membres du parti, puisqu'il les conjure de bien savoir ce
qu'ils font et de ne pas se laisser seduire "par les belles phrases du
discours de Vollmar, ni par ses beaux yeux".
Mais voila qu'une proposition intermediaire est faite par Ehrhardt, de
Ludwigshafen: "Apres que Vollmar s'est prononce sans aucune reserve au
sujet de l'opinion developpee par Bebel et d'autres orateurs sur le
maintien de la tactique suivie jusqu'ici, le Congres declare la
discussion sur la proposition Oertel terminee, et passe a l'ordre du
jour".
C'est la planche du salut. On n'a plus qu'a la saisir et tout est dit.
Ce qui suit maintenant ressemble beaucoup a une comedie.
Oertel declare retirer sa motion, si Vollmar veut agir conformement a la
derniere proposition. (Comment concilier ceci avec son propre ultimatum:
"Vollmar ne peut pas se placer au point de vue de la resolution de
Bebel, car n'a-t-il dit: "Il ressort de tout ceci que notre tactique ne
peut pas etre la meme." Bebel cependant a declare qu'il n'y avait aucune
raison pour changer la tactique actuelle. Vollmar doit donc s'expliquer
plus clairement. L'agitation principale portera egalement dans l'avenir
d'excellents fruits.") Et a present Vollmar declare solennellement:
"J'ai deja dit dans mon discours que, des que la chose est serieusement
discutee, j'accepte la discussion pourvu qu'elle ne vise aucune
personnalite. Depuis que celui qui a fait la proposition en a enleve le
cote personnel, la chose est pour moi terminee".
Au fond, Vollmar n'a rien dit de categorique, mais il s'est montre
diplomate. Ce qui ne l'empeche pas de quitter le terrain en vainqueur.
Et qu'est-ce que firent tous les autres, qui jugeaient absolument
necessaire l'adoption de la proposition Oertel (dans laquelle ils
declaraient expressement ne rien voir de personnel)? Ils accepterent le
retrait de la pr
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