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oyen d'etre libre envers et contre tous, il l'avait trouve. Quelque risque qu'il fut, ce moyen pouvait, devait reussir. Au surplus, mieux valait la mort que la continuation de pareilles angoisses. Patiemment, il attendit le passage de la seconde ronde. Assure des lors d'une nouvelle periode de tranquillite, il se mit en devoir d'achever ses preparatifs. De ses draps, il fit, a l'aide de ce qui subsistait de son couteau, une cinquantaine de bandes de quelques centimetres de largeur. Afin que l'attention des gardiens ne fut pas attiree, il eut soin de reserver une quantite de toile suffisante pour que sa couchette gardat son aspect exterieur. Quant au reste, nul n'aurait evidemment l'idee de venir soulever la couverture. Les bandes decoupees, il les accoupla quatre par quatre sous forme d'une tresse, dans laquelle les brins, se chevauchant l'un l'autre, s'allongeaient d'une nouvelle bande lorsqu'ils etaient proches de leur fin. Une journee fut consacree a ce travail. Enfin, le 1er octobre, un peu avant midi, Serge Ladko eut en sa possession une corde solide, longue de quatorze a quinze metres, qu'il dissimula soigneusement sous sa couchette. Tout etant pret, il resolut que l'evasion aurait lieu le soir meme, a neuf heures. Cette derniere journee, Serge Ladko l'occupa a examiner les plus petits details de son entreprise, a en calculer les chances et les dangers. Quelle en serait l'issue: la liberte ou la mort? Un avenir prochain en deciderait. Dans tous les cas, il la tenterait. Toutefois, avant que l'instant d'agir sonnat, le sort lui reservait une derniere epreuve. Il etait pres de trois heures de l'apres-midi, quand les verrous de sa porte furent tires a grand bruit. Que lui voulait-on? S'agissait-il encore d'un interrogatoire de M. Izar Rona? L'heure a laquelle il convoquait d'ordinaire le prisonnier etait passee cependant. Non, il n'etait pas question de se rendre a une convocation du juge. Par la porte ouverte, Serge Ladko apercut dans le couloir, outre l'un de ses gardiens habituels, un groupe de trois personnes qui lui etaient inconnues. L'une de ces personnes etait une femme, une jeune femme de vingt ans a peine, dont le visage exprimait la douceur et la bonte. Des deux hommes qui l'accompagnaient, l'un etait evidemment son mari. Le langage et l'attitude du gardien permettaient de reconnaitre dans l'autre le directeur meme de la prison. Il s'agissait evidemment d'une visite. A en juger par la defere
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