ra sa gloire a
maintenir son ouvrage, et a perpetuer une paix qui fera son bonheur
comme celui de l'humanite.
_Le premier consul_, BONAPARTE.
Paris, le 3 frimaire an 10 (24 novembre 1801).
_Reponse du premier consul une deputation du corps legislatif[33]._
Le gouvernement apprecie la demarche du corps legislatif.
Il est sensible a ce que vous venez de lui dire de sa part.
Les actes du corps legislatif, pendant la derniere session, ont
contribue a aider la marche de l'administration et a nous faire arriver
a l'etat ou nous sommes.
Il portera les memes sentimens dans les travaux de la session qui
commence. C'est un moyen sur de faire le bien-etre et la prosperite du
peuple francais, _notre souverain a tous..._
C'est lui qui juge tous nos travaux. Ceux qui le serviront avec purete
et zele seront accompagnes dans leur retraite par la consideration et
l'estime de leurs concitoyens.
BONAPARTE.
[Footnote 33: Envoyee pour remercier le premier consul de son expose de
la situation de la republique.]
Paris, le 15 frimaire an 10 (16 decembre 1801).
_Au senat conservateur._
Senateurs,
Depuis la paix generale c'est la premiere fois que, pour se conformer
au voeu de la constitution, le premier consul a a vous presenter des
candidats pour les places vacantes au senat.
Dans cette memorable circonstance, il a paru convenable de choisir
des citoyens militaires pour donner aux armees un temoignage de la
satisfaction et de la reconnaissance nationales. En consequence, le
premier consul, conformement a l'article 16 de la constitution, vous
presente comme candidats a la place vacante par la mort du citoyen
Crassous, senateur, et aux deux places auxquelles le senat doit nommer,
en execution de l'art. 15 de la constitution; Le citoyen Lamartilliere,
general de division d'artillerie, qui, quoique deja dans un age
avance, a commande constamment, pendant toute la guerre de la liberte,
l'artillerie aux differentes armees. Il n'a voulu se donner aucun repos
tant qu'il y a eu des ennemis a combattre; Le general Jourdan, vainqueur
a Fleurus, et administrateur general du Piemont; Le general Borruyer,
commandant en chef des invalides. Le premier consul desire que les
veterans de la patrie voient dans la presentation de leur chef une
marque du souvenir du gouvernement.
_Le premier consul_, BONAPARTE.
Paris, 12 nivose an 10 (2 janvier 1803).
_Au corps legislatif._
Legislateurs,
Le gouvernem
|