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evalue d'abord cette argenterie a un milliard; en realite elle ne s'elevait qu'a trente millions. Il fut decide qu'il ne serait plus permis d'y toucher, et qu'elle resterait en depot dans les communes. La convention chercha ensuite a corriger les plus graves inconveniens du _maximum_. Quelques voix s'elevaient deja pour le faire abolir; mais la crainte d'une hausse disproportionnee dans les prix empecha de ceder a cette impulsion des reacteurs. On songea seulement a modifier la loi. Le _maximum_ avait contribue a tuer le commerce, parce que les commercans[1] ne retrouvaient, en se conformant au tarif, ni le prix du fret ni celui des assurances. En consequence toute denree coloniale, toute marchandise de premiere necessite, toute matiere premiere apportee de l'etranger dans nos ports, fut affranchie du _maximum_ et des requisitions, et put etre vendue a pris libre, de gre a gre. Meme faveur fut accordee aux marchandises provenant des prises, parce qu'elles gisaient dans les ports sans trouver de debit. Le _maximum_ uniforme des grains avait un inconvenient extremement grave. La production du ble etait plus couteuse et moins abondante dans certaines provinces; le prix que recevaient les fermiers dans ces provinces ne payait pas meme leurs avances. Il fut decide que les prix des grains varieraient dans chaque departement, d'apres ceux de 1790, et qu'ils seraient portes a deux tiers en sus. En augmentant ainsi le prix des subsistances, on songea a elever les appointemens, les salaires, le revenu des petits rentiers; mais cette idee, loyalement proposee par Cambon, fut repoussee comme perfide par Tallien, et ajournee. On s'occupa ensuite des requisitions. Pour qu'elles ne fussent plus generales, illimitees, confuses, qu'elles n'epuisassent plus les moyens de transport, on decida que la commission des approvisionnemens[1] aurait seule le droit de requerir; qu'elle ne pourrait plus requerir ni toute une denree, ni tous les produits d'un departement, mais qu'elle designerait l'objet, sa nature, sa quantite, l'epoque de la livraison et du paiement, qu'elle ne demanderait qu'au fur et a mesure du besoin, et dans le district le plus voisin du lieu a approvisionner. Les representans pres les armees eurent seuls, dans le cas urgent d'un defaut de vivres ou d'un mouvement rapide, la faculte de faire immediatement les requisitions necessaires. La question du sequestre des valeurs etrangeres fut vivement agitee. Les uns disaient que
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