, giving an account of his proceedings, says, that his
grandfather, who could only "_dire son rosaire_," "_rezar su rosario_."
This is as foreign to the habits of a "vieux militaire Francois," as any
thing that can be imagined; and, on the other hand, exactly conformable
to those of a Spanish veteran:--
"Nous demeurames dans le bois la plus grande partie de la journee,
sans apercevoir aucun voyageur qui put payer pour le religieux.
Enfin nous en sortimes pour retourner an souterrain, bornant nos
exploits a ce risible evenement, qui faisoit encore le sujet de
notre entretien, lorsque nous decouvrimes de loin un carrosse a
quatre mules. Il venoit a nous au grand trot, et il etoit
accompagne de trois hommes a cheval qui nous parurent bien armes."
In this statement are many circumstances irreconcilable with French
habits. 1st, A whole day passing without meeting a traveller on the
high-road of Leon, an event common enough in Spain, but in France almost
impossible; 2d, the escort of the coach, a common precaution of the
Spanish ladies against violence--the fact that the coach is drawn by
mules, not horses, of which national trait six other instances may be
found in the same story:--
"Plusieurs personnes me voulurent voir par curiosite. Ils venoient
l'un apres l'autre se presenter a une petite fenetre par ou le jour
entroit dans ma prison; et lorsqu'ils m'avoient considere quelque
temps, ils s'en alloient. Je fus surpris de cette nouveaute: depuis
que j'etois prisonnier, je n'avois pas vu un seul homme se montrer
a cette fenetre, qui donnoit sur une cour ou regnoient le silence
et l'horreur. Je compris par la que je faisois du bruit dans la
ville, mais je ne savois si j'en devois concevoir un bon ou mauvais
presage." ... "La dessus le juge se retira, en disant qu'il alloit
ordonner au concierge de m'ouvrir les portes. En effet, un moment
apres, le geolier vint dans mon cachot avec un de ses guichetiers
qui portoit un paquet de toile. Ils m'oterent tous deux, d'un air
grave et sans me dire un seul mot, mon pourpoint et mon
haut-de-chausses, qui etoit d'un drap fin et presque neuf; puis,
m'ayant revetu d'une vieille souquenille, ils me mirent dehors par
les epaules."
This is an exact description of the manner in which prisoners were
treated in Spain, but bears not the slightest resemblance to any abuse
that
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