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de Sennotmou a Gournet-Mourrai. Quand on y pratiquait quelques jours, c'etaient des lucarnes carrees par lesquelles on apercevait la tete de la momie: Wilkinson en a decrit un de ce genre, d'apres les peintures d'une tombe thebaine (Fig.258). Dans tous les cas, les panneaux etaient mobiles. Le mort une fois depose sur la planche du traineau, on les dressait chacun en sa place; le toit recourbe et garni de sa corniche posait sur le tout et formait couvercle. Plusieurs des fauteuils du Louvre et du British Museum ont ete fabriques vers la XIe dynastie. Ce ne sont pas les moins beaux, et l'un d'eux (Fig.259) a conserve une vivacite de couleurs extraordinaires. Le cadre, jadis garni d'un treillis de cordelettes, repose sur quatre pieds de lion. Le dossier est orne de deux fleurs et d'une ligne de losanges en marqueterie d'ebene et d'ivoire, qui se detache sur un champ rouge. Des tabourets de travail semblable (Fig.260), et des pliants, dont les pieds sont formes par des tetes d'oies aplaties, se trouvent dans tous les musees. Les Pharaons et les hauts fonctionnaires recherchaient des modeles plus compliques. Leurs sieges etaient parfois fort hauts. Ils avaient pour bras deux lions courants, ou pour supports des prisonniers de guerre lies dos a dos (Fig.261). Un escabeau, place sur le devant, servait de marchepied pour y monter, ou de point d'appui au personnage assis. Nous ne possedons jusqu'a present aucun meuble de ce genre. [Illustration: Fig. 256] [Illustration: Fig. 257] [Illustration: Fig. 258] [Illustration: Fig. 259] [Illustration: Fig. 260] [Illustration: Fig. 261] Les peintures nous montrent qu'on corrigeait la durete des fonds cannes ou treillisses en les recouvrant de matelas et de coussins richement ouvres. Les coussins et les matelas ont disparu, et l'on a suppose qu'ils etaient recouverts en tapisserie. Sans doute la tapisserie etait connue en Egypte, et un bas-relief de Beni-Hassan (Fig.262) nous apprend comment on la fabriquait. Le metier, quoique tres simple, rappelle celui dont se servent aujourd'hui encore les tisserands d'Akhmim. Il est horizontal et se compose de deux cylindres minces, ou plutot de deux batons, separes par un espace d'un metre cinquante, et engages chacun dans deux grosses chevilles plantees dans le sol a quatre-vingts centimetres l'une de l'autre ou environ. Les lisses de la chaine etaient attachees solidement, puis roulees autour du cylindre de tete jusqu'a tension convenable
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