es
preliminaires, nous reconnaissait les limites constitutionnelles, qui,
a peu de choses pres, sont celles du Rhin; si, avec notre bonne foi, il
faisait tous ses efforts pour nous mettre en possession de Mayence,
nous le mettrions a notre tour en possession de Venise et de la rive de
l'Adige. Il n'entrerait en possession de Palma Nova, d'Osopo, etc., que
lorsqu'au prealable nous serions dans les remparts de Mayence. Pendant
les dix ou douze jours que l'on attendra la reponse de Vienne, les
negociations vont a peu pres languir.
BONAPARTE.
Au quartier-general a Passeriano, le 27 fructidor an 5 (13 septembre
1797).
_Au directoire executif._
Les commissaires du gouvernement pour la recherche des objets de
sciences et d'arts, en Italie, ont fini leur mission.
Je retiens aupres de moi les citoyens Monge et Berthollet. Les citoyens
Tinet et Barthelemi partent pour Paris; les citoyens Moitte et Thouin
sont partis avec les convois venus de Rome et sont deja arrives a
Marseille.
Ces hommes distingues par leurs talens ont servi la republique avec
un zele, une activite, une modestie et un desinteressement sans egal;
uniquement occupes de l'objet de leur mission, ils se sont acquis
l'estime de toute l'armee; ils ont donne a l'Italie, dans la mission
delicate qu'ils etaient charges de remplir, l'exemple des vertus qui
accompagnent presque toujours les talens distingues.
Le citoyen Tinet desirerait avoir un logement a Paris.
Si vous formiez une academie a Rome, le citoyen Berthollet serait digne
d'en avoir la presidence.
BONAPARTE.
Au quartier-general a Passeriano, le 1er jour complementaire an 5 (17
septembre 1797).
_Au contre-amiral Brueys._
J'ai recu, dans le temps, citoyen general, vos differentes lettres: il
est indispensable, pour les operations de l'armee d'Italie, que je sois
absolument maitre de l'Adriatique.
J'estime que, pour etre maitre de l'Adriatique dans toutes les
circonstances et dans toutes les operations que je voudrai entreprendre,
j'ai besoin de deux vaisseaux de guerre, quatre fregates, 4 corvettes,
tous commandes et montes par des equipages de garnison francaise.
Je vous prie donc de vouloir bien organiser cette escadre.
Je prendrai deux vaisseaux des meilleurs de ceux qui sont a Corfou; je
prendrai deux fregates venitiennes et deux francaises, deux corvettes
venitiennes et deux francaises.
Je vous prie donc de vouloir bien recevoir chez vous l'officier-general
auq
|