Le chef de brigade a la suite, Lapisse, de la cinquante-neuvieme,
commande l'arrondissement d'Antibes.
J'ai envoye dans la huitieme division, pour etre reportes comme
adjudans, une douzaine d'officiers patriotes qui ont ete blesses dans la
campagne et qui tous etaient a la suite.
Des l'instant qu'un officier que j'ai envoye a Lyon sera de retour, et
que j'aurai un etat de situation exact de cette division, je ferai la
meme chose pour Lyon.
Ce sont surtout les commandans des places, les adjudans et tous les
subalternes qu'il faut changer dans les places secondaires, sans quoi
un general s'y trouve impuissant. J'ai donc lieu d'esperer qu'avec les
memes troupes qui existent dans ce moment-ci dans le midi, elles seront
suffisantes pour comprimer les malveillans, retablir l'ordre, surtout si
vous destituez les administrations qui sont mauvaises, et que vous les
remplaciez par des hommes attaches a la liberte.
J'ai envoye l'ordre pour faire venir a l'armee d'Italie l'etat-major
d'artillerie qui etait a l'armee des Alpes, ainsi que tous les
detachemens des demi-brigades de l'armee d'Italie qu'on avait mal a
propos retenus.
J'ai egalement envoye l'ordre a deux bataillons de la vingt-troisieme
demi-brigade d'infanterie legere, qui ne faisaient rien a Chambery et
dans le Mont-Blanc, et dont en general l'esprit est bon, de rejoindre
l'armee.
La quarante-cinquieme demi-brigade est en marche pour Lyon.
La vingtieme demi-brigade va a Marseille.
Il y a cependant a Lyon plus de monde qu'il n'en faut pour contenir
cette ville, si ceux qui les commandent veulent les faire agir, et que
les autorites et le gouvernement n'aient qu'une action.
Il y a egalement dans la huitieme division plus de troupes qu'il n'en
faut.
Je crois qu'au moment ou les nouvelles autorites constituees seront
organisees dans la huitieme division militaire et a Lyon, et des
l'instant ou j'aurai pu egalement renouveler tous les etats-majors
subalternes de ces departemens, qu'alors vous jugerez necessaire de
m'oter un commandement qui se trouve trop eloigne de moi, et qui n'est
qu'un surcroit aux occupations deja trop considerables que j'ai.
BONAPARTE.
Au quartier-general a Passeriano, le 2e jour complementaire an 5 (18
septembre 1797).
_Au directoire executif._
Il est indispensable que vous jetiez un coup d'oeil sur le congres
d'Udine.
M. de Meerveldt est parti pour Vienne.
Vous aurez vu, dans la seconde seance du protocole,
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