e_ of October, 1717. That
same year a _Portrait de Climene, ode anacreontique_, proves that he had
yet to sustain a real defeat in the line of verse before he came to
realize that he should confine himself to prose alone. The _Mercure_ of
March, 1719, contained some _Pensees sur divers sujets: sur la clarte du
discours, sur la pensee sublime_. The next year, 1720, however, was one of
the utmost importance in determining his future career.
The statement has already been made that when Marivaux came to Paris his
fortune, if not munificent, was at least ample for his needs, and, fond of
his ease and indifferent to business affairs, he might have enjoyed
independence for the rest of his life, had he not yielded to the influence
of certain friends and entrusted his fortune to the speculations of the
Law system. When the crash came, in May, 1720, he lost all that he had. In
a letter, written in 1740, he relates the circumstances of the affair in
so philosophical a tone that it is well worth reading. He says: "Oui, mon
cher ami, je suis paresseux et je jouis de ce bien-la, en depit de la
fortune qui n'a pu me l'enlever et qui m'a reduit a tres peu de chose sur
tout le reste: et ce qui est fort plaisant, ce qui prouve combien la
paresse est raisonnable, combien elle est innocente de tous les blames
dont on la charge, c'est que je n'aurais rien perdu des autres biens si
des gens, qu'on appelait sages, a force de me gronder, ne m'avaient pas
fait cesser un instant d'etre paresseux, je n'avais qu'a rester comme
j'etais, m'en tenir a ce que j'avais, et ce que j'avais m'appartiendrait
encore: mais ils voulaient, disaient-ils, doubler, tripler, quadrupler mon
patrimoine a cause de la commodite du temps, et moitie honte de paraitre
un sot en ne faisant rien. moitie betise d'adolescence et adherence de
petit garcon au conseil de ces gens senses, dont l'autorite etait regardee
comme respectable, je les laissai disposer, vendre pour acheter, et ils me
menaient comme ils voulaient... Ah! sainte paresse! salutaire indolence!
si vous etiez restees mes gouvernantes, je n'aurais pas vraisemblablement
ecrit tant de neants plus ou moins spirituels, mais j'aurais eu plus de
jours heureux que je n'ai eu d'instants supportables..."[39]
Marivaux acknowledges his fondness of ease and idleness elsewhere, as well
as in this letter,[40] and it would certainly seem natural, from what we
know of the man, to accept his own statement. However, all men fon
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