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he vers la mairie; comme la veille, le general donnait le bras a Elfy et Moutier a Mme Blidot. Derigny et les enfants suivaient. A la mairie, le mariage civil fut promptement termine, et on se dirigea vers l'eglise. La les attendait une nouvelle surprise. Toute l'eglise etait tendue en bleu, blanc et or. Une riche garniture d'autel, chandeliers, vases et fleurs, entourait un tabernacle de bronze dore artistement travaille. Le cure etait revetu d'une magnifique chasuble d'etoffe dite pluie d'or. Les chantres avaient des chapes rouge et or. Des prie-Dieu, neufs et brillants, etaient prepares pour les assistants; les prie-Dieu des maries etaient couverts de housses de velours rouge. Le general et Mme Blidot se placerent l'un a droite, l'autre a gauche des maries; chacun prit place, et la ceremonie commenca. Jacques et Paul tinrent le poele sur la tete du jeune couple; ils etaient, apres Moutier et Elfy, les plus heureux de toute l'assemblee, car aucun souci, aucune inquietude, aucun souvenir penible ne se melaient a leur joie. Mme Blidot les contemplait avec amour et orgueil. Mais subitement son visage s'assombrit en jetant un coup d'oeil sympathique sur Derigny: la tristesse de son regard lui revela les inquietudes qui l'assiegeaient, et a elle aussi la separation d'avec les enfants lui apparut terrible et prochaine. Elle essaya de chasser cette cruelle pensee et se promit d'eclaircir la question avec Derigny a la plus prochaine Occasion. La ceremonie etait termine; Elfy etait la femme de Moutier qui la recut a la sacristie des mains du general. Ils avaient tous les deux l'air radieux. Moutier emmena sa femme, et, suivant la recommandation du general, la mena dans la maison du General reconnaissant, ou devaient se reunir les invites. Toute la noce suivit les maries, le general toujours en tete, mais cette fois menant Mme Blidot au lieu d'Elfy. LE GENERAL.--A quand votre noce, ma petite femme? MADAME BLIDOT.--La mienne? Oh! general, jamais! Vous pouvez: m'en croire. J'ai eu assez de la premiere. LE GENERAL.--Comme vous dites ca, ma pauvre petite femme! Vous avez l'air d'un enterrement. MADAME BLIDOT.--Oh! general! c'est que j'ai la mort dans l'ame! LE GENERAL.--Un jour comme celui-ci? par exemple! MADAME BLIDOT.--General, vous savez que Jacques et Paul sont ma plus chere, ma plus vive affection. Voici leur pere revenu; me les laissera-t-il? consentira-t-il jamais a s'en separer? LE GENERAL.--Pour dire vr
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