Or nous dites, Marie,
Qui vous vint visiter;
Les bourgeois de la ville
Vous ont-ils confortee?
--Oncque, homme ni femme
N'en eut compassion,
Non plus que d'un esclave
D'etrange region.
* * * * *
Or nous dites, Marie,
Des pauvres pastoureaux
Qui gardaient es montagnes
Leurs brebis & aigneaux. |58|
--Ceux-la m'ont visitee
Par grande affection;
Moult me fut agreable
Leur visitation."{4}
The influence of the "Pleiade," with its care for form, its respect for
classical models, its enrichment of the French tongue with new Latin
words, is shown by Jean Daniel, who also owes something to the poets of
the late fifteenth century. Two stanzas may be quoted from him:--
"C'est ung tres grant mystere
Qu'ung roy de si hault pris
Vient naistre en lieu austere,
En si meschant pourpris:
Le Roy de tous les bons espritz,
C'est Jesus nostre frere,
Le Roy de tous les bons espritz,
Duquel sommes apris.
Saluons le doulx Jesuchrist,
Notre Dieu, notre frere,
Saluons le doulx Jesuchrist,
Chantons Noel d'esprit!
* * * * *
En luy faisant priere,
Soyons de son party,
Qu'en sa haulte emperiere
Ayons lieu de party;
Comme il nous a droict apparty,
Jesus nostre bon frere,
Comme il nous a droict apparty
Au celeste convy.
Saluons, etc.
Amen. Noel."{5}
As for Denisot, I may give two charming verses from one of his
pastorals:--
"Suz, Bergiez, en campaigne,
Laissez la vos troppeaux, |59|
Avant qu'on s'accompaigne,
Enflez vos chalumeaux.
* * * * *
Enflez vos cornemuses,
Dansez ensemblement,
Et vos doucettes muses,
Accollez doucement."{6}
One result of the Italian influences which came over France in the
sixteenth century was a fondness for diminutives. Introduced into carols,
these have sometimes a very graceful effect:--
"Entre le boeuf & le bouvet,
Noel nouvellet,
Voulust Jesus nostre maistre,
En un petit hostelet,
Noel nouvellet,
En ce pauvre monde naistre,
O Noel nouvellet!
Ne couche, ne bercelet,
Noel nouvellet,
Ne trouverent en cette estre,
Fors ung petit drappelet,
Noel nouvellet,
Pour
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