roy, en consideration de son merite et de son
scavoir, une pension de trois mille livres dont il a vecu quelques
annees a Paris. Apres avoir ete dix ans ou environ a Paris sa pension
lui fut raye par Mr. le Cardinal de Richelieu. p. 341, Mem. etc. Louis
Aubery seign. du Maurier. Paris 1680.
[23] Vergel. Epist. 147, ad G. Lusonium.
[24] Ce choix, (d'Oxenstjerna) deplut fort a Mr. le Cardinal de
Richelieu, qui fut un homme revenir triomphant de la royaume ou on lui
avait refuse la subsistance, p. 343. Memoires etc. L. Aubery, seign. du
Maurier. Paris 1689.
[25] Apres la mort de Mr. le Cardinal de Richelieu, Mr. le Chancelier
Oxenstern ne se soucia plus de conserver Mr. Grotius et il s'etoit fait
un point d'honneur de le laisser en France pendant la vie de ce
ministre, qui sollicitoit continuellement son rappel. Ce chancelier
avait considere trop tard que cet ambassadeur s'etait retire de la
societe de vivans: et que passant les jours entiers, et la plupart de la
nuit avec les morts, pour composer des oeuvres en theologie, il ne lui
pouvoit mander que des nouvelles du Pont-neuf en beau latin; ainsi:
entierement degoute de lui, il depecha extra-ordinairement en France le
Sr. de Cerifantes, qui faisoit tout a la cour sans rien communiquer a
Mr. Grotius, soit qu'il en eut ordre, soit que s'abandonnant a son
humeur trop altiere.... Ce mepris si manifeste ne put etre digere par
Mr. Grotius: qui pour cela demanda la permission de se retirer.... Le de
Cerifantes s'appeloit Marc Duncan. Memoires etc. du Maurier, blz. 354.
[26] Als hy in syne laetste reyse uyt Vranckryck nae Sweden aen hare
Coninghlycke Majesteyt reysende, syn wegh nam door uwe Ed. Grootachtb.
Stadt (Amsterdam) om van daer te schepe te gaen, alwaer hy van de selfde
niet alleen vriendelyck ontfangen, beleefdelyck begroet, ghewellekomt,
en gheherbergt wiert, maer oock voor syn afscheyt heerlijck en de
magnifycklyck onthaelt, ghetoeft, en ghetracteert, hem geluck op syn
reyse wenschende, en alle teyckenen van eere, gunste en hooghtoe-gedane
genegentheyt bewysende.
Voorr. Hug. de Groot's recht des O. en des V., vertaald door B. D.
Amsterdam. Jan Hendricsen en W. v. Beaumont. 1657.
[27] Bossuet zegt daarover:
Si j'entre aujourd'hui comme je l'ai souvent promis, dans la discussion
a fond de la doctrine et de la critique de Grotius, ce n'est pas pour
accuser un si savant homme, qui paroit durant environ trente ans avoir
cherche la verite de si bonne fo
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