artie de _base ball_ entre
neuf membres du 65e et neuf de la Police a cheval et des Eclaireurs; la
victoire resta a ces derniers.
Dans l'apres-midi un programme tres-bien rempli de jeux de toutes sortes
fut execute a la lettre.
Pendant la veillee, il y eut un grand bal dans les casernes. Parmi les
personnes presentes, il y avait Mesdames major Griesbach; major Butler,
A, Lang et Delles Mary Undine Wragge, fille de feu le col. Wragge,
J. Inglis, soeur de Made Lang et aujourd'hui epouse du Dr. Tofield,
chirurgien-general de la division d'Alberta, et MM. major Griesbach, Dr.
Tofield, capitaines des Trois-Maisons et Doherty, et Lt. Labelle.
Il etait une heure du matin quand la danse cessa. Des rafraichissements
furent distribues par le sergent-major Patterson, president du comite
des jeux.
Le 3 de juin, sur la permission du Lt.-Col. Ouimet, huit hommes de la
garnison sous les ordres du Lt. Labelle, se rendirent a St. Albert pour
prendre part a la procession de la Fete-Dieu.
Quelques jours plus tard, le Lt.-Col. Ouimet visita le fort. Il se
declara satisfait au plus haut degre et felicita les officiers et les
hommes sur leur conduite.
L'evenement le plus important qui suivit fut la celebration de la fete
St. Jean-Baptiste. Quinze hommes se rendirent a St. Albert sous le
commandement du Capt. Doherty pour prendre part a la fete. Ce fut la que
le Lt.-Col. Ouimet annonca qu'on avait recu des ordres de retourner a
Montreal aussitot qu'un bateau, envoye de Fort Pitt, serait arrive a
Edmonton. La nouvelle fut recue avec beaucoup d'enthousiasme: la vie
de garnison devenait monotone et, malgre tous les charmes de la vie
militaire, tous commencaient a realiser que rien ne peut remplacer le
foyer absent.
Des leur retour au fort, les soldats ne furent pas lents a repandre la
bonne nouvelle parmi ceux qui avaient fait la garde en leur absence; et
les preparatifs du depart furent commences.
Le dimanche au soir, le capitaine Doherty alla souper chez M.
Fitzpatrick sur l'invitation de ce dernier. M. Fitzpatrick est le frere
du savant avocat qui a defendu le malheureux Riel; c'est un cultivateur
tres-riche; entr'autres proprietes, il est possesseur d'un vaste terrain
situe sur la rive nord de la Saskatchewan, vis-a-vis le Fort. Le R.
P. Blais et M. Reid, qui est aussi un cultivateur fortune, etaient au
nombre des invites.
Le lendemain matin, le camp etait leve et chacun se mettait en route, le
coeur gai, pour Edmonton o
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