ation de ce montagne, puisque les ardoises et les pyramides
quartzeuses, donc la direction est transversales, sont precisement de la
meme nature que les autres; et il faudrait encore supposer, qu'elles ont
ete formees dans la situation tres-inclinee qu'on leur voit aujourd'hui;
supposition que l'on aura quelque peine a admettre."
In this second volume, M. de Saussure gives us a general view with
regard to the mountains which border the valley of the Rhone, p. 543.
"Sec. 1095. Cette suite de montagnes calcaire que nous avons cotoyee depuis
St Maurice jusques a Chillon, ne presente presque nulle part des couches
regulieres et horizontales: elles sont presque par-tout inclinees,
flechies, et paroissent avoir ete tourmentees par des causes violentes:
car de simples affaissemens ne suffisent pas a mon gre pour rendre
raison de toutes leurs formes. Leurs escarpemens sont aussi assez
irregulierement situes; la plus grande partie d'entr'eux paroit
cependant tournee du cote de la vallee du Rhone.
"La suite des montagnes qui correspond a celle-ci sur la rive gauche du
Rhone et du lac est aussi calcaire, et a-peu-pres aussi irreguliere. La
plupart de ces montagnes, celles surtout qui sont les plus voisines du
lac, sont escarpees, et du cote du lac et de celui du Rhone. Les vallees
qui les separent paroissent les diviser en chaines paralleles au lac,
qui courent du nord-est au sud-ouest. Les plus voisines du lac sont
escarpees contre lui, comme je viens de le dire, tandis que les plus
eloignees du lac, ou les plus proches du centre des Alpes, sont
inclinees contre ces memes Alpes. _Le Val de lie_ separe ces deux ordres
de montagnes: cette vallee riche et fertile a la forme d'un berceau; les
deux chaines qui la bordent s'elevent en pente douce de son cote, et
tournent leurs escarpemens, l'une contre le lac, l'autre contre les
Alpes; au reste je n'ai point parcouru ces montagnes, je n'ai pu en
juger qu'en les observant de loin.
"Mais ce dont on peut etre certain, c'est que, si les montagnes qui
bordent ces deux rives de la vallee du Rhone, se ressemblent par leur
nature, qui est calcaire de part et d'autre elles ne se ressemblent
point par leur structure. On n'y voit aucune correspondance, ni dans
les positions, ni dans les formes: Les vallees qui les separent ne se
correspondent pas non plus. Ce defaut de correspondance me paroit encore
reveiller l'idee des bouleversemens."
The general result, from these observations of our
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