rvation of the whole. But, that the whole is preserved by the
necessary destruction of every individual body, and the change of every
part which comes within the examination of our senses, is sufficiently
evident to require no farther illustration in this place, where we are
contemplating the destruction of the strongest things, by means the most
effectual, though really slow, and apparently most feeble.
In his 30th letter, this author describes the progress of nature, in
bringing precipitous rocks to that slope and covering of soil which is
to maintain plants of every kind, and to establish woods. (P. 40.) "J'ai
l'honneur d'exposer a V.M. les causes qui garantissent de destruction
exterieure les terreins sur lesquels la _pesanteur_ ne peut plus agir
que pour les consolider. Mais ce n'est pas ainsi que sont actuellement
la plupart de nos montagnes; il en est peu qui soyent deja parvenus a
cet etat permanent. Tout roc nud est attaque par l'air et les meteores,
et il tend a se detruire quelle que soit sa durete. Mais ce seroit
peu que cette destruction exterieure; elle pourroit meme cesser enfin
totalement par l'effet seul des _mousses_, s'il n'y avoit pas des causes
plus puissantes qui pendant quelque tems agissent dans l'interieur.
"Il n'est presque point de rocher qui offre a l'air une seule masse
compacte; ils sont ou crevasses, ou formes par couches; et l'eau
s'insinue toujours dans ces fentes. Quand cette eau vient a se geler,
elle agit comme un coin pour ecarter les pieces entre lesquelles elle se
trouve. V.M. seroit etonnee de la grandeur des masses que cette cause
peut mouvoir: elle agit exactement comme la poudre a canon dans les
mines; detachant toutes les pieces exterieures qui commencent a se
separer, et en decouvrant ainsi de nouvelles. Chaque hiver renouvelle
donc la surface de certains rochers, ou facilite l'ouvrage pour les
hivers suivans.
Plusieurs autres causes agissent encore pour separer les rochers deja
crevasses, qui se trouvent a l'exterieur des faces escarpees. Le petit
moellon qui s'y accumule, les depots des pluies, les plantes qui y
croissent, les alternatives de l'humidite et de la secheresse, les
vicissitudes de la chaleur, les vents meme, sont autant de causes
continuellement agissantes quand la _pesanteur_ les seconde. Les rochers
escarpes se detruisent donc par de continuels eboulemens.
"Mais toutes ces matieres qui tombent, ne sont pas perdues pour les
montagnes; il s'en perd meme
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