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ns de merite ont trouve le secret de se faire confier les places, les gouvernements et les postes les plus importants, et qu'ils ont ainsi deserte le Congres--Les assemblees particulieres semblent eviter d'envoyer au Congres les gens les plus distingues par leurs talents. Elles preferent le bon sens et la sagesse, qui en effet valent, je crois, mieux au bout de l'annee. Un des hommes qui m'ont paru avoir beaucoup d'esprit et de nerf parmi ceux que j'ai rencontres a Philadelphie est un M. Morris, surnomme _governor_. Il est instruit et parle assez bien le francais; je crois cependant que sa superiorite, qu'il n'a pas cachee avec assez de soin, l'empechera d'occuper jamais de place importante[230]. [Note 230: Il s'agit ici de _Gouverneur_ Morris, dont j'ai deja cite les Memoires, _ante_, p. 68. Il fut plus tard ambassadeur en France.] Les dames de Philadelphie, quoique assez magnifiques dans leurs habillements, ne sont pas generalement mises avec beaucoup de gout; elles ont dans leur coiffure et dans leurs tetes moins de legerete et d'agrements que nos Francaises. Quoiqu'elles soient bien faites, elles manquent de grace et font assez mal la reverence; elles n'excellent pas non plus dans la danse. Mais elles savent bien faire le the; elles elevent leurs enfants avec soin; elles se piquent d'une fidelite scrupuleuse pour leurs maris, et plusieurs ont beaucoup d'esprit naturel." XXIX MM. de Lauzun, de Broglie, de Segur, vinrent rejoindre l'armee francaise a Grampond, a quelques jours de distance, ainsi que tous leurs compagnons de voyage. Leur grande preoccupation, des ce moment fut de savoir si l'on ne terminerait pas la campagne par une entreprise quelconque contre l'ennemi. Mais les ordres de la cour, remis par M. de Segur, etaient formels. Si les Anglais evacuaient New-York et Charleston, ou seulement l'une de ces places, le comte de Rochambeau devait embarquer l'armee sur la flotte francaise, pour la conduire a Saint-Domingue, sous les ordres du general espagnol don Galvez. Or on annoncait alors l'evacuation de Charleston. Le comte de Rochambeau avertit donc M. de Vaudreuil qu'il eut a se mettre a sa disposition pour embarquer l'armee a Boston. Elle partit en effet le 12 octobre de ses cantonnements de Grampond. Sept jours apres elle etait a Hartford, ou l'on sejourna quatre ou cinq jours. La, M. de Rochambeau rendit publique sa resolution de retourner en France avec M. de Chastellux et la plus grande p
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