bonheur que j'ai de n'avoir point de memoire, cette
lecture me divertit encore. Cela est epouvantable, mais vous savez que
je ne m'accommode guere bien de toutes les pruderies qui ne me sont pas
naturelles, et comme celle de ne pas aimer ces livres la ne m'est pas
encore entierement arrivee, je me laisse divertir sous le pretexte de
mon fils qui m'a mise en train."
[318] "L'heure de la veille de Pasques, a laquelle le Roy devoit
recevoir le baptesme de la main de S. Remy estant venue, il s'y presenta
avec une contenance relevee, une demarche grave, un port majestueux,
tres richement vestu, musque, poudre, la perruque pendante, curieusement
peignee, gauffree, ondoiante, crespee et parfumee, selon la coustume des
anciens rois Francois" ("Histoire Generale de France," Paris, 1634, vol.
i. p. 58).
[319] "Traicte de l'Economie politique," Rouen, 1615, 4to.
[320]
"Soit que le blond Phoebus, sortant du creux de l'onde
Vienne recolorer le visage du monde;
Soit que de rays plus chauds il enflame le jour,
Ou qu'il s'aille coucher en l'humide sejour,
Il ne void un seul homme en ce monde habitable
Qui soit en tout bon-heur avec moi comparable:
Ma gloire est sans pareille, et si quelqu'un des Dieux
Vouloit faire a la terre un eschange des cieux,
Et venir habiter sous le rond de la lune,
Il se contenteroit de ma belle fortune."
"Aman ou la vanite"; "Tragedies d'Antoine de Montchrestien," Rouen,
1601, 8vo.
[321]
"Outre qu'on m'a vu naistre avec une couronne,
La fortune qui m'aime est celle qui les donne,
Et sans prendre la leur, ce bras a le pouvoir
De m'en acquerir cent, si je les veux avoir.
Mais souffrez mon discours, il est pour votre gloire;
Je suy, je suy l'Amour et non pas la Victoire."
("L'amour tirannique," 1640. Speech by Tiridate.)
"Je tiens en mon pouvoir les sceptres et la mort;
Je t'arracherais l'un, je te donnerais l'autre ...
Mais j'ay cette faiblesse," &c. ("Ibrahim," 1645.)
[322] Boileau, "Les heros de romans, dialogue a la maniere de Lucien,"
written in 1664, published 1713, but well known before in literary
drawing-rooms, where Boileau used himself to read it aloud.
[323] _I.e._, Mme. du Plessis Guenegaud, who figures in "Clelie" under
this name. "Letter to Pompone, Nov. 18, 1664."
[324] Scudery's preface to "Ibrahim, or the illustrious bassa ...
englished by Henry Cogan," London, 1652, fol.
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