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n presence et en echec depuis le commencement. On a coutume de s'etonner que l'esprit humain soit si infini dans ses combinaisons et ses portees; j'avouerai bien bas que je m'etonne souvent qu'il le soit si peu. APPENDICE A L'ARTICLE SUR GABRIEL NAUDE, PAGE 497. J'ai pense qu'il etait bon de donner ici tout l'extrait de la lettre de Naude a Peiresc, ou il est question de Campanella.--Naude commence sa lettre par des compliments et des excuses a Peiresc et parle de diverses commissions; puis il ajoute: "Je viens tout maintenant de recevoir lettre de Paris de M. Gaffarel qui me parle entre autres choses de l'affaire de C. (Campanella); mais si la lettre que je lui ecrivis il y a environ quinze jours ou trois semaines ne lui donne ouverture et occasion de travailler autrement, je ne pense pas qu'il soit bastant pour terminer le differend, car il ne m'ecrit rien autre chose, sinon que _le Pere proteste de n'avoir rien dit a mon desavantage et qu'il veut mourir mon serviteur et ami_, qui sont les caquets desquels il m'a repu jusqu'a cette heure, et desquels je ne puis en aucune facon demeurer satisfait; et s'il ne m'ecrit de sa propre main de s'etre licencie legerement ou par inadvertance de certaines paroles et imputations contre moi, lesquelles il voudroit n'etre point dites, et proteste maintenant qu'elles ne me doivent ni peuvent prejudicier en aucune facon, je suis resolu, sous votre bon consentement neanmoins, de ne pas endurer une telle calomnie sans m'en ressentir. Ceux qui ont le plus de pouvoir a le persuader sont MM. Diodati et Gaffarelli, auxquels je voudrois vous prier d'ecrire confidemment que vous avez entendu parler des differends qui se passent entre lui et moi, et que, sachant assurement que le Pere m'a donne juste sujet de me plaindre de lui, vous les priez de le reduire et persuader a me donner quelque satisfaction par lettre de sa propre main, concue en telle sorte qu'il montre au moins d'avoir regret de m'avoir offense a tort et legerement contre tant de services que je lui avois rendus. Je crois que si vous voulez prendre la peine de traiter cet accord de la sorte, il vous reussira. Je me resous d'autant plus volontiers que je ne voudrois pas, par ma rupture avec lui, vous engager a en faire autant de votre cote, comme il semble que vous m'ecriviez de vouloir faire. Mais je vous proteste, monsieur, que, telle satisfaction que me donne ledit Pere, je ne le tiendrai jamais pour autre que pour
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