de m'adresser, datee du 21 Fevrier, et les
comptes qu'elle renferme, sont une nouvelle preuve du zele et de
l'extreme exactitude, par laquelle vous vous etes toujours montre digne
de la confiance des amis genereux de la Grece.
"Je n'ai pas besoin de vous repeter combien la nation sait apprecier les
services que vous lui avez rendus, et combien de reconnaissance je vous
dois en particulier. C'est a mon instance que vous avez prolonge d'un an
votre sejour en Grece. Dans cet espace, et surtout dans l'ete dernier,
la peste et les maladies qui vinrent augmenter nos malheurs et nos
souffrances, vous ont fourni l'occasion de co-operer par un noble
denouement a l'accomplissement des mesures sanitaires qui a l'aide de la
Providence ont conjure les manx majeurs, dont la Patrie etait menacee.
"Maintenant vous devez remplir des desirs qui honorent vos sentiments,
vous allez retourner dans votre heureuse patrie, aupres de votre mere.
Mes voeux vous y accompagneront, je vous souhaite toute sorte de
bonheur. La Grece ne peut dans ce moment vous exprimer d'autre maniere
sa reconnaissance, mais un jour viendra, je l'espere, dans lequel elle
le pourra et son Gouvernement s'empressera alors d'acquitter sa dette
envers vous, ainsi qu'envers les autres etrangers, qui sincerement et
genereusement ont servi sa cause sacree.
"Lorsque vos affaires et vos interets le permettront, vous vous
occuperez toujours du bien de la Grece; vous lui serez toujours utile
partout ou vous vous trouverez; mais si vous voulez lui etre utile plus
directement, revenez encore au milieu d'un peuple qui vous connait et
qui vous aime, et son gouvernement se hatera de vous mettre a meme de
lui rendre encore de grands services.
"Recevez en attendant l'expression de ces sentiments, avec l'assurance
de la consideration le plus distinguee."
Those prognostications proved correct. Capodistrias, allowing others to
direct him in ways of bad government, entered on a policy which very
soon led to his assassination--to be followed by the milder rule of King
Otho.
On the 20th of December Lord Cochrane left Poros in the Russian corvette
_Grimachi_, honourably placed at his disposal by Admiral Heyden, and
proceeded to Malta. There he was worthily received by the British
admiral, Sir Pulteney Malcolm, who offered him immediate conveyance to
Naples in the _Racer_, or, in a week's time, a passage direct to
Marseilles in
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