on a demain.
(_Ibid._, p. 935.)
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_Protocole No._ 7--_Seance du 26 Juin, 1878._
Le President soumet au Congres l'Article Additionnel presente par les
Plenipotentiaires Francais dans une seance precedente, et relatif aux
religieux Catholiques etrangers en Bulgarie et en Roumelie Orientale.
Lord Salisbury regrette que les Plenipotentiaires de France ne donnent
pas suite a leur proposition en etendant sa portee a toute la Turquie
d'Europe. Son Excellence y aurait vu un important progres realise.
M. Waddington repond que le progres dont parle Lord Salisbury a ete
obtenu par l'acceptation dans la seance d'hier, de la premiere
proposition Francaise qui consacre l'entiere liberte des cultes.
Lord Salisbury ayant fait remarquer que cette proposition ne concernait
que la Bulgarie, le President dit que, pour sa part, il s'associe au
desir que la liberte des cultes soit reclamee pour toute la Turquie,
tant en Europe qu'en Asie, mais il se demande si l'on obtiendrait sur
ce point l'assentiment des Plenipotentiaires Ottomans.
Caratheodory Pacha declare, qu'en repondant hier a M. Waddington, il
s'en est simplement rapporte a la legislation generale de l'Empire
Ottoman ainsi qu'aux Traites et Conventions. Son Excellence ajoute que
la tolerance dont jouissent tous les cultes en Turquie ne fait aucun
doute, et qu'en l'absence d'une proposition plus etendue sur laquelle il
aurait alors a s'expliquer, il se croit en droit de considerer comme
superflue une mention speciale pour la Roumelie Orientale.
Le President constate que l'unanimite du Congres s'associe au desir de
la France de prendre acte des declarations donnees par la Turquie en
faveur de la liberte religieuse. Tel etait le but des Plenipotentiaires
Francais, et il a ete atteint. Lord Salisbury desirerait aller au dela,
et faire etendre la proposition primitive non seulement a la Bulgarie et
la Roumelie, mais a tout l'Empire Ottoman. En ce qui concerne
l'Allemagne, le Prince de Bismarck, qui a donne son adhesion a la
proposition Francaise, aurait aussi volontiers admis celle de Lord
Salisbury, mais la discussion d'une question aussi complexe detournerait
le Congres de l'objet de sa seance presente. Son Altesse Serenissime
demande toutefois a Lord Salisbury s'il entend presenter a cet egard une
motion speciale.
M. le Second Plenipotentiaire de la Grande Bretagne se reserve de
revenir sur ce point a propos de l'Article XXII
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