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on, c'est la fidelite aux traditions, c'est la patience et la perseverance dans le travail et les epreuves, c'est le patriotisme des representants du peuple. La deuxieme condition, c'est la foi. Il y en a deux; l'une que je puis appeler la foi nationale, la foi politique. Il faut que nous croyions a la nation, que nous croyions de cette foi ferme, vivante, convaincue, qui surmonte tous les obstacles pour assurer le present et preparer l'avenir. Et, en nous rappelant de notre glorieux passe, de ce passe heroique qu'a immortalise de Salaberry, nous pouvons, certes, avoir foi dans notre avenir. Mais il ne faut pas que notre foi a nous soit une foi aveugle, inactive. Il faut travailler a imiter ces grands hommes de notre passe, si nous ne voulons pas degenerer. Il faut que nous nous inspirions de la meme foi dont ils s'inspiraient quand ils faisaient les grandes choses, quand ils etablissaient les nobles traditions qu'ils nous ont laissees. Il en est une antre, et celle-la est plus delicate. Mais, Messieurs, si nous voulons nous maintenir comme race distincte, il faut conserver, dans toute sa force, l'alliance intime du peuple et du clerge, la developper, la soutenir. C'est la chose importante. N'oublions pas, Messieurs, que c'est cette alliance qui, au plus fort des dangers, an milieu des perils de toutes sortes, a sauve la province de Quebec, l'a gardee francaise et catholique. La continuation de cette alliance, qui nous fut d'un si grand secours dans le passe, est aussi la condition essentielle, la garantie de notre Avenir. Ce n'est pas ici le lieu de developper ces idees bien longuement. Mais, comme homme public, laissez-moi vous dire ce que d'autres hommes publics eminents, des hommes d'etat d'une grande science et d'une grande autorite en pensaient. En 1878, Disraeli, le grand chef politique dont l'Angleterre deplore encore la perte, et a qui elle rendait, il n'y a pas longtemps, un hommage merite, Disraeli donnait une fete a ses fermiers. De quoi leur parla-t-il? On s'imagine sans doute qu'il leur parla des affaires du pays, des grandes mesures politiques qu'il voulait mettre a execution. Eh bien! Messieurs, a la fin d'un discours qu'il leur adressait, il leur parla de religion. "La base du bonheur du peuple, leur dit-il, c'est le sentiment religieux, c'est le sentiment chretien." Eh bien! Messieurs, je vous ^ dis la meme chose. Notre salut, c'est de rester catholiques, en restant unis au clerge. La troisie
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