cause her husband
drank beer and desired her to approve of it. But it was an
Englishwoman who, when asked about some question of politics, said
quite simply and honestly, "I think what Jack thinks."
The truth is, that the women of the two great Germanic races are kin.
There are differences, chiefly those of history, manners, and
environment. The likeness is profound.
"Par une rencontre singuliere," says M. Taine, "les femmes sont plus
femmes et les hommes plus hommes ici qu'ailleurs. Les deux natures
vont chacune a son extreme; chez les uns vers l'audace, l'esprit
d'entreprise et de resistance, le caractere guerrier, imperieux et
rude; chez les autres vers la douceur, l'abnegation, la patience,
l'affection inepuisable; chose inconnue dans les pays lointains,
surtout en France, la femme ici se donne sans se reprendre et met sa
gloire et son devoir a obeir, a pardonner, a adorer, sans souhaiter ni
pretendre autre chose que se fondre et s'absorber chaque jour
davantage en celui qu'elle a volontairement et pour toujours choisi.
C'est cet instinct, un antique instinct Germanique, que ces grands
peintres de l'instinct mettent tous ici en lumiere!... L'ame dans
cette race, est a la fois primitive et serieuse. La candeur chez les
femmes y subsiste plus longtemps qu'ailleurs. Elles perdent moins vite
le respect, elles pesent moins vite les valeurs et les caracteres:
elles sont moins promptes a deviner le mal et a mesurer leurs
maris.... Elles n'ont pas la nettete, la hardiesse d'idees,
l'assurance de conduite, la precocite qui chez nous en six mois font
d'une jeune fille une femme d'intrigue et une reine de salon. La vie
enfermee et l'obeissance leur sont plus faciles. Plus pliantes et plus
sedentaires elles sont en meme temps plus concentrees, plus
interieures, plus disposees a suivre des yeux le noble reve qu'on
nomme le devoir...."
I cannot imagine what M. Taine means by saying that Englishwomen lead
a more sedentary and sequestered life than Frenchwomen, but the rest
of his description presents a well-known type in England and Germany.
"Voir la peinture de ce caractere dans toute la litterature anglaise
et allemande," he says in a footnote. "Le plus grand des observateurs,
Stendhal tout impregne des moeurs et des idees Italiennes et
francaises, est stupefait a cette vue. Il ne comprend rien a cette
espece de devouement, 'a cette servitude, que les maris Anglais, sous
le nom de devoir, out eu l'esprit d'imposer a leurs
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