qui guerit et qui sauve".
La conversion de Psichari ayant eu lieu pendant que son roman paraissait
dans l'_Opinion,_ notre ami eut le dessein d'arreter la publication en
volume. Apres beaucoup d'hesitation et sur le conseil du P. Clerissac,
il consentit a le publier, par un humble souci de verite et pour
"montrer les preparations eloignees de l'oeuvre divine dans une ame
encore fermee".]
[Note 14: Cf. Maritain, _La Science moderne et la raison_ (Revue de
philosophie, 1910).]
[Note 15: Lettre inedite a M. Maritain, datee de Zoug (Mauritanie),
15 juin 1912.]
[Note 16: Lettre inedite au P. Clerissac, 8 fevrier 1914.]
[Note 17: Psichari lisait particulierement alors l'_Action_, de
Blondel; et deja la _Vie spirituelle et l'Oraison,_ la _Vie de saint
Dominique_, le Catechisme des enfants et surtout le Missel dont il fit
une veritable etude.]
[Note 18: Lettre inedite a M. Maritain.]
[Note 19: A la cathedrale de Versailles.]
[Note 20: Le P. Clerissac, des Freres precheurs, mort en novembre
1914, quelques jours apres avoir appris la fin d'Ernest Psichari.]
[Note 21: Cf. Mgr Gibier, art. cite.]
[Note 22: Cf. _Le Voyage du Centurion_: "Maxence n'a d'autre raison
pour aller a Dieu que Jesus, ni d'autre raison, ni d'autre moyen. Il
ne peut avoir aucune certitude en dehors de Jesus. Et il ne peut avoir
d'autre acces a Dieu que Jesus, Dieu lui-meme et Homme en meme temps."]
[Note 23: Lettre inedite au P. Clerissac, mercredi des Cendres,
1913.]
[Note 24: Ernest Psichari ne cessait, dans ses lettres au P.
Clerissac, de s'emerveiller des joies de la vie chretienne: "Que sont,
ecrit-il le jour de la Sainte-Trinite (1913), que sont les petites
miseres du corps a cote de ce rayonnement d'esperance qui nous force de
tomber a genoux, des qu'un peu de solitude nous est laissee? Si tout le
monde savait ce qu'est la vie d'un chretien, nous ne verrions plus de
ces malheureux qui refusent obstinement le Paradis qui leur est offert.
Que ne puis-je leur faire entrevoir et leur montrer mes larmes de joie a
chaque fois que je m'approche de mon Dieu!" Et il ajoutait: "Vous m'avez
appris, mon bien-aime Pere, qu'il n'y a, comme disait sainte Angele,
qu'un livre a lire: la Croix. Puisse-je maintenant l'ecrire, ce
meme livre, mais au dedans de moi-meme, pour reparer tant d'annees
d'ignorance et meriter les graces qu'il a plu a Notre Seigneur de
m'envoyer."
Dans l'hiver de 1914, pendant qu'il achevait le _Centurion_, E. Psichar
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