ercise, written by this young gentleman. His
mother thinks it very creditable to his abilities; though, being
unacquainted with the French language, her judgment cannot be
considered final.
LE RAT DIES SALONS A LECTURE.
Ce rat ci est un animal fort singulier. Il a deux pattes de
derriere sur lesquelles il marche, et deux pattes de devant dont il
fait usage pour tenir les journaux. Cet animal a la peau noire
pour le plupart, et porte un cerele blanchatre autour de son cou.
On le trouve tous les jours aux dits salons, on il demeure, digere,
s'il y a do quoi dans son interieur, respire, tousse, eternue,
dort, et renfle quelquefois, ayant toujours le semblant de lire.
On ne sait pas s'il a une autre gite que cela. Il a l'air d'une
bete tres stupide, mais il est d'une sagacite et d'une vitesse
extraordinaire quand il s'agit de saisir un journal nouveau. On ne
sait pas pourquoi il lit, parcequ'il ne parait pas avoir des idees.
Il vocalise rarement, mais en revanche, il fait des bruits nasaux
divers. Il porte un crayon dans une de ses poches pectorales, avec
lequel il fait des marques sur les bords des journaux et des
livres, semblable aux suivans: !!!--Bah! Pooh! Il ne faut pas
cependant les prendre pour des signes d'intelligence. Il ne vole
pas, ordinairement; il fait rarement meme des echanges de
parapluie, et jamais de chapeau, parceque son chapeau a toujours un
caractere specifique. On ne sait pas au juste ce dont il se
nourrit. Feu Cuvier etait d'avis que c'etait de l'odeur du cuir
des reliures; ce qu'on dit d'etre une nourriture animale fort
saine, et peu chere. Il vit bien longtems. Enfin il meure, en
laissant a ses heritiers une carte du Salon a Lecture on il avait
existe pendant sa vie. On pretend qu'il revient toutes les nuits,
apres la mort, visiter le Salon. On peut le voir, dit on, a
minuit, dans sa place habituelle, tenant le journal du soir, et
ayant a sa main un crayon de charbon. Le lendemain on trouve des
caracteres inconnus sur les bords du journal. Ce qui prouve que le
spiritualisme est vrai, et que Messieurs les Professeurs de
Cambridge sont des imbeciles qui ne savent rien du tout, du tout.
I think this exercise, which I have not corrected, or allowed to be
touched in any way, is not discreditable to B. F. You observe that
he is acquiring a knowledge of zoology at the same time that he is
learning French. Fathers of families in moderate circumstances
will find it profita
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