La lecture des caracteres des familles
faites la plante a la main et l'acte de ranger vos plantes en
familles vous feront connaitre par theorie et par pratique ces
groupes naturels. Je vous engage dans cette etude, surtout en le
commencement, a ne donner que peu d'attention au systeme general qui
lie les familles, mais beaucoup a la connaissance de la physionomie
qui est propre a chacune d'elles. Sous ce point de vue vous pourrez
trouver quelque interet a lire--1 deg. les Tableaux de la Nature de M.
de Humboldt; 2 deg. mon essai sur les proprietes des plantes comparees
avec leurs formes exterieures; 3 deg. les remarques sur la geographie
botanique de la Nouvelle Hollande et de l'Afrique, inseres par M.
Robt. Brown a la fin du voyage de Finders et de l'expedition au
Congo.
Quant a l'etude de la Physiologie ou de la connaissance des
vegetaux consideres comme etres vivans, je vous engage a lire les
ouvrages dans l'ordre suivant: Philibert, Elemens de Bot. et de
Phys., 3 vols.; la 2^de partie des principes elementaires de la Bot.
de la Flore francaise. Vous trouverez la partie anatomique dans
l'ouvrage de Mirbel; la partie chimique dans les recherches
chimiques sur la Veget. de T. de Saussure; la partie statique dans
la statique des vegetaux de Hales, &c. &c. Mais je vous engage
surtout a voir par vous-meme les plantes a tous leurs ages, a suivre
leur vegetation, a les decrire en detail, en un mot a vivre avec
elles plus qu'avec les livres.
Je desire, madame, que ces conseils puissent vous engager a suivre
l'etude des plantes sous cette direction qui je crois en releve
beaucoup l'importance et l'interet. Je m'estimerai heureux si en
vous l'indiquant je puis concourir a vos succes futures et a vous
initier dans une etude que j'ai toujours regarde comme une de celles
qui peut le plus contribuer au bonheur journalier.
Je vous prie d'agreer mes hommages empresses.
DE CANDOLLE.
* * * * *
We had made the ordinary short tour through Switzerland, and had arrived
at Lausanne on our way home, when I was taken ill with a severe fever
which detained us there for many weeks. I shall never forget the
kindness I received from two Miss Barclays, Quaker ladies, and a Miss
Fotheringham, who, on hearing of my illness, came and sat up alterna
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