e du coeur, qui plait tout dans un monarque.--On
l'exortoit a traiter avec rigueur quelques places de la Ligue, qu'il
avoit redites par la force: _La satisfaction qu'on tire de la vengeance
ne dure qu'un moment_ (repondit ce prince genereuse) _mais celle qu'on
tire de la clemence est eternelle_. Plus on connoitre Henri, plus on
l'aimera, plus on l'admiriroet."
[11] The king, knowing his fine taste for sculpture and painting, sent
him to Italy, and the Nouv. Dict. Hist. gives this anecdote: "La Pape
instruit de son merite, voulut le voir, et lui donna une assez longue
audience, sur la fin de laquelle le Notre s'ecria en s'adressant au
Pape: J'ai vu les plus grands hommes du monde, Votre Saintete, et le Roi
mon maitre. Il y a grande difference, dit le Pape; le Roi est un grand
prince victorieux, je suis un pauvre pretre serviteur des serviteurs de
Dieu. Le Notre, charme de cette reponse, oublia qui la lui faisoit, et
frappant sur l'epaule du Pape lui repondit a son tour: Mon Reverend
Pere, vous vous portez bien et vous enterrerez tout la Sacre College. Le
Pape, qui entendoit le Francois, rit du pronostic. Le Notre, charme de
plus en plus de sa bonte, et de l'estime particuliere qu'il temoignoit
pour le Roi, se jeta au cou du Pape et l'embrassa. C'etoit au reste sa
coutume d'embrasser tous ceux qui publioient les louanges de Louis XIV.,
et il embrassoit le Roi lui-meme, toutes les fois que ce prince revenoit
de la campagne."
[12] I will conclude by mentioning a justly celebrated man, who, it
seems was not over fond of his garden, though warmly attached both to
Boileau, and to Mad. de Sevigne,--I mean that most eloquent preacher
Bossuet, of whom a biographer, after stating that he was so absorbed in
the study of the ancient fathers of the church, "qu'il ne se permettoit
que des delassemens fort courts. Il ne se promenoit que rarement meme
dans son jardin. Son jardinier lui dit un jour: _Si je plantois des
Saint Augustins, et des Saint Chrysostomes, vous les viendriez voir;
mais pour vos arbres, vous ne vous en souciez guere_."
[13] Mr. Worlidge, who wrote during part of the reigns of Charles II.
and James II. judiciously observes, that "the glory of the French
palaces, often represented to our English eyes in sculpture, are adorned
_with their beauteous gardens before them_; which wanting, they would
seem without lustre or grandeur."
[14] He was fined L30,000 for having taken a favourite of the king's, in
the very p
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