their reclamation was only the act of
individuals, without any authority from the American Government."
Unfortunately the American petitioners, not understanding by this a
reference to the President, unsuspiciously repaired to Morris, as
also did Paine by letter. The Minister pretended compliance, thereby
preventing their direct appeal to the President. Knowing, however, that
America would never agree that nativity under the British flag made
Paine any more than other Americans a citizen of England, the American
Minister came from Sain-port, where he resided, to Paris, and secured
from the obedient Deforgues a certificate that he had reclaimed Paine
as an American citizen, but that he was held as a _French_ citizen.
This ingeniously prepared certificate which was sent to the Secretary
of State (Jefferson), and Morris's pretended "reclamation," _which was
never sent to America_, are translated in my "Life of Paine," and here
given in the original.
A Paris le 14 fevrier 1794, 26 pluviose.
Le Minisire plenipotentiaire des Etats Unis de l'Amerique pres la
Republique francaise au Ministre des Affaires Etrangeres.
Monsieur:
Thomas Paine vient de s'adresser a moi pour que je le reclame comme
Citoyen des Etats Unis. Voici (je crois) les Faits que le regardent. Il
est ne en Angleterre. Devenu ensuite Citoyen des Etats Unis il s'y
est acquise une grande celebrite par des Ecrits revolutionnaires. En
consequence il fut adopte Citoyen francais et ensuite elu membre de la
Convention. Sa conduite depuis cette epoque n'est pas de mon ressort.
J'ignore la cause de sa Detention actuelle dans la prison du Luxembourg,
mais je vous prie Monsieur (si des raisons que ne me sont pas connues
s'opposent a sa liberation) de vouloir bien m'en instruire pour que je
puisse les communiquer au Gouvernement des Etats Unis. J'ai l'honneur
d'etre, Monsieur,
Votre tres humble Serviteur
Gouv. Morris.
Paris, i Ventose l'An ad. de la Republique une et indivisible.
Le Ministre des Affaires Etrangeres au Ministre Plenipotentiaire des
Etats Unis de V Amerique pres la Republique Francaise.
Par votre lettre du 26 du mois dernier, vous reclamez la liberte de
Thomas Faine, comme Citoyen americain. Ne en Angleterre, cet ex-depute
est devenu successivement Citoyen Americain et Citoyen francais. En
acceptant ce dernier titre et en remplissant une place dans le Corps
Legislatif, il est soumis aux lob de la Republique et il a renonce de
fait a la
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