que j'ai passe dans votre societe je ne vous repete
que ce que tout le monde vous dit. Vous connaitre c'est ne plus
pouvoir vous oublier: etre loin de votre aimable personne lorsque
l'on a goute les charmes de votre societe c'est desirer vivement de
s'en rapprocher; mais l'on dit que vous allez en Espagne. Fi! c'est
tres vilain a moins que vous ne soyez de retour avant trois mois,
enfin que cet hiver nous ayons le bonheur de vous voir a Paris.
Allez donc en Espagne visiter la caverne de Gil Blas. Moi je crois
aussi visiter toutes les antiquites possibles, enfin que dans le
cours de novembre jusqu'a fevrier nous puissions raconter sans
cesse. Croyez-moi avec toute la consideration, je voulais dire le
respect, mais je sais qu'en general les jolies femmes n'aiment pas
ce mot-la.
"BONAPARTE.
"Mille e mille chose a Tallien."]
[Footnote 84: Lavalette, "Mems.," ch. xiii.; Barras, "Mems.," vol.
ii., pp. 511-512; and Duchesse d'Abrantes, "Mems.," vol. i., ch.
xxviii.]
[Footnote 85: Barras, "Mems.," vol. ii., ch, xxxi.; Madame de Stael,
"Directoire," ch. viii.]
[Footnote 86: "Memoires de Gohier"; Roederer, "Oeuvres," tome iii., p.
294.]
[Footnote 87: Brougham, "Sketches of Statesmen"; Ste. Beuve,
"Talleyrand"; Lady Blennerhasset, "Talleyrand."]
[Footnote 88: Instructions of Talleyrand to the French envoys
(September 11th); also Ernouf's "Maret, Duc de Bassano," chs. xxvii.
and xxviii., for the _bona fides_ of Pitt in these negotiations.
It seems strange that Baron du Casse, in his generally fair treatment
of the English case, in his "Negociations relatives aux Traites de
Luneville et d'Amiens," should have prejudiced his readers at the
outset by referring to a letter which he attributes to Lord
Malmesbury. It bears no date, no name, and purports to be "Une Lettre
de Lord Malmesbury, oubliee a Lille." How could the following
sentences have been penned by Malmesbury, and written to Lord
Grenville?--"Mais enfin, outre les regrets sinceres de Meot et des
danseuses de l'Opera, j'eus la consolation de voir en quittant Paris,
que des Francais et une multitude de nouveaux convertis a la religion
catholique m'accompagnaient de leurs voeux, de leurs prieres, et
presque de leurs larmes.... L'evenement de Fructidor porta la
desolation dans le coeur de tous les bons ennemis de la France. Pour
ma part, j'en fut consterne: _je ne l'avais point prevu_." It i
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