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States, is known to all. As their Executive officer, charged with the
conduct of the war, he contrived to baffle all the measures of the
States General, to dislocate all their military plans, and played false
into the hands of England against his own country, on every possible
occasion, confident in her protection, and in that of the King of
Prussia, brother to his Princess. The States General, indignant at
this patricidal conduct, applied to France for aid, according to the
stipulations of the treaty, concluded with her in '85. It was assured
to them readily, and in cordial terms, in a letter from the Count de
Vergennes, to the Marquis de Verac, Ambassador of France at the Hague,
of which the following is an extract.
'_Extrait de la depeche de Monsieur le Comte de Vergennes a Monsieur le
Marquis de Verac, Ambassadeurde France a la Haye, du ler Mars, 1786.
'Le Roi concourrera, autant qu'il sera en son pouvoir, au succes de la
chose, et vous inviterez, de sa part, les Patriotes de lui communiquer
leurs vues, leurs plans, et leurs envies. Vous les assurerez, que le
roi prend un interet veritable a leurs personnes cornme a leur cause, et
qu'ils peuvent compter sur sa protection. Us doivent y compter d'autant
plus, Monsieur, que nous ne dissimulons pas, que si Monsieur le
Stadtholder reprend son ancienne influence, le systeme Anglois ne
tardera pas de prevaloir, et que notre alliance deviendroit un etre de
raison. Les Patriotes sentiront facilement, que cette position seroit
incompatible avec la dignite, comme avec la consideration de sa Majeste.
Mais dans le cas, Monsieur, ou les chefs des Patriotes auroient a
craindre une scission, ils auroient le temps suffisant peur ramener ceux
de leurs amis, que les Anglomanes ont egares, et preparer les choses,
de maniere que la question de nouveau mise en deliberation, soit decidee
selon leurs desirs. Dans cette hypothese, le roi vous autorise a agir
de concert avec eux, de suivre la direction qu'ils jugeront devoir
vous donner, et d'employer tous les moyens pour augmenter le nombre des
partisans de la bonne cause. Il me reste, Monsieur, de vous parler de la
surete personelle des Patriotes. Vous les assurerez, que dans tout etat
de cause, le roi les prend sous sa protection immediate, et vous
ferez connoitre, partout ou vous le jugerez necessaire, que sa Majeste
regarderoit comme une offense personelle, tout ce qu'on entreprenderoit
contre leur liberte. Il est a presumer que
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