imes, too, they would break forth into some
rude hussar song, some regular specimen of camp lyric poetry, each verse
being sung by a different individual, and chorussed by the whole party
in common. I have said that these trifling details have left a deep
impression behind them. Stranger still, one of those wild strains haunts
my memory yet; and strikingly illustrative as it is, not only of those
songs in general but of that peculiar mixture of levity and pathos, of
reckless heartlessness and deep feeling so eminently French, I cannot
help giving it to my reader. It represents the last love-letter of a
soldier to his mistress, and runs thus:--
LE DERNIER ADIEU DU SOLDAT
I
'Rose, l'intention d'la presente
Est de t' informer d'ma sante.
L'armee francaise est triomphante,
Et moi j'ai l'bras gauche emporte.
Nous avons eu d'grands avantages;
La mitraille m'a brise les os,
Nous avons pris arm's et baggages;
Pour ma part j'ai deux bals dans l'dos.
II
'J' suis a l'hopital d'ou je pense
Partir bientot pour chez les morts.
J' t'envois dix francs qu' celui qui me panse
M'a donnes pour avoir mon corps.
Je me suis dit puisq'il faut que je file,
Et que ma Rose perd son epouseur,
Ca fait que je mourrai plus tranquille
D'savoir que j'lui laiss' ma valeur.
III
'Lorsque j'ai quitte ma vieil l'mere,
Elle s'expirait sensiblement;
A rarrivee d'ma lettre j'espere
Qu'ell' sera morte entierement;
Car si la pauvre femme est guerite
Elle est si bonne qu'elle est dans le cas
De s' faire mourir de mort subite
A la nouvelle de mon trepas.
IV
'Je te recommand' bien, ma p'tit' Rose,
Mon bon chien; ne l'abandonn' pas;
Surtout ne lui dis pas la chose
Qui fait qu'il ne me reverra pas--
Lui qu' je suis sur se fait une fete
De me voir rev'nir caporal;
Il va pleurer comme une bete,
En apprenant mon sort fatal.
V
'Quoiqu' ca c'est quelqu' chose qui m'enrage
D'etre fait mourir loin du pays--
Au moins quand on meurt au village,
On peut dire bonsoir aux amis,
On a sa place derriere l'eglise
On a son nom sur un' croix de bois,
Et puis on esper' qu' la payse
Viendra pour priere quelque fois.
VI
'Adieu, Rose I adieu! du courage!
A nous r'voir il n' faut plus songer;
Car
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