work which he was incapable of reading in the original.
As I might be partial in my own cause, I shall transcribe the words of
an unknown critic, observing only, that this dispute had been preceded
by another on the English constitution, at the house of the Countess de
Froulay, an old Jansenist lady.
"Vous etiez chez M. de Foncemagne, mon cher Theodon, le jour que
M. l'Abbe de Mably et M. Gibbon y dinerent en grande compagnie. La
conversation roula presque entierement sur l'histoire. L'Abbe etant
un profond politique, la tourna sur l'administration, quand on fut au
desert: et comme par caractere, par humeur, par l'habitude d'admirer
Tite Live, il ne prise que le systeme republicain, il se mit a vanter
l'excellence des republiques; bien persuade que le savant Anglois
l'approuveroit en tout, et admireroit la profondeur de genie qui avoit
fait deviner tous ces avantages a un Francois. Mais M. Gibbon, instruit
par l'experience des inconveniens d'un gouvernement populaire, ne
fut point du tout de son avis, et il prit genereusement la defense du
gouvernement monarchique. L'Abbe voulut le convaincre par Tite Live, et
par quelques argumens tires de Plutarque en faveur des Spartiates. M.
Gibbon, doue de la memoire la plus heureuse, et ayant tous les faits
presens a la pensee, domina bien-tot la conversation; I'Abbe se facha,
il s'emporta, il dit des choses dures; l'Anglois, conservant le phlegme
de son pays, prenoit ses avantages, et pressoit l'Abbe avec d'autant
plus de succes que la colere le troubloit de plus en plus. La
conversation s'echauffoit, et M. de Foncemagne la rompit en se levant
de table, et en passant dans le salon, ou personne ne fut tente de la
renouer."-- Supplement de la Maniere d'ecrire l'Histoire, p. 125, &c.
[Note: Of the voluminous writings of the Abbe de Mably, (see his Eloge
by the Abbe Brizard,) the Principes du droit public de l'Europe, and
the first part of the Observ. sur l'Hist. de France, may be deservedly
praised; and even the Maniere d'ecrire l'Hist. contains several useful
precepts and judicious remarks. Mably was a lover of virtue and freedom;
but his virtue was austere, and his freedom was impatient of an equal.
Kings, magistrates, nobles, and successful writers were the objects of
his contempt, or hatred, or envy; but his illiberal abuse of Voltaire,
Hume, Buffon, the Abbe Reynal, Dr. Robertson, and tutti quanti can be
injurious only to himself.]
Nearly two years had elapsed between th
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