ervators, that there had formerly
existed great lakes of fresh water, which had been drained by the
discharge of those waters through conduits formed by some natural
operation; and those naturalists seem to be disposed to attribute to
some great convulsion, rather than to the slow operation of a rivulet,
those changes which may be observed upon the surface of the earth. Let
us now examine some of those appearances, in order to connect them with
that general system of moving water which we have been representing as
every where modifying the surface of the earth on which we dwell.
It is the P. Chrysologue De Gy, who gives the following description.
Journal de Physique, Avril 1787.
"La principaute de Porrentrui l'emporte encore en ce genre sur le reste
du Jura a ce qu'il paroit. On pourra en juger sur les circonstances
locales que je vais rapporter. Une partie de cette principaute est
divisee en quatre grandes vallees, d'environs quatre lieues de long,
sur trois quarts-d'heure ou une heure de large, separees par autant de
chaines de montagnes fort eleves et large en quelques endroits d'une
lieue et demie. Les extremites de chacune de ces vallees sont plus
elevees que le milieu, et on ne peut pas en sortir par ces extremites
sans beaucoup monter. Mais ces vallees ont des communications entr'elles
par une pente assez douce a travers ces masses enormes de montagnes qui
les separent, et qui sont coupees au niveau du milieu des vallees sur
300, 400, 500 toises de hauteur et dans toute leur largeur. On pourroit
assez justement comparer ces vallees a des berceaux poses les uns a cote
des autres, dont les extremites, remplies en talus, seroient plus eleves
que les cotes, et dont ces cotes seroient coupes jusqu'au fond, pour
laisser une passage de l'un a l'autre. Je connois sept a huit passages
semblables a travers ces hautes montagnes, dans une quarre d'environ
quatre a cinq lieues; et dont quatre aboutissent a la vallee de
Mouthier-Grand-Val. Ces passages sont evases dans le dessus, d'environ
une demi-lieue par endroits; mais leurs parois, en talus, se rejoignent
dans le fond ou coule un ruisseau. On a pratique des routes sur
quelques-uns de ces talus, mais les roches sont quelquefois si
resserrees et si escarpees, qu'on a ete oblige de construire un canal
sur le ruisseau, pour y faire passer la route. C'est-la que l'on voit
a son aise, la nature de ces rochers primitives, leur direction, leur
inclinaison, et tous leurs autres
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