, must require a chain of reasoning which every one is not
able to attain[13]. But when fire bursts forth from the bottom of the
sea, and when the land is heaved up and down, so as to demolish cities
in an instant, and split asunder rocks and solid mountains, there
is nobody but must see in this a power, which may be sufficient to
accomplish every view of nature in erecting land, as it is situated in
the place most advantageous for that purpose.
[Note 13: Mr le Chevalier de Dolomieu, in considering the different
effects of heat, has made the following observation; Journal de
Physique, Mai 1792.
"Je dis _le feu tel que nous l'employons_ pour distinguer le feu naturel
des volcans, du feu de nos fourneaux et de celui de nos chalumeaux. Nous
sommes obliges de donner une grande activite a son action pour suppleer
et au volume qui ne seroit pas a notre disposition et au tems que nous
sommes forces de menager, et cette maniere d'appliquer une chaleur
tres-active, communique le mouvement et le desordre jusques dans les
molecules constituantes. Agregation et composition, tout est trouble.
Dans les volcans la grand masse du feu supplee a son intensite, le
tems remplace son activite, de maniere qu'il tourmente moins les corps
fournis a son action; il menage leur composition en relachant leur
agregation, et les pierres qui eut ete rendues fluides par l'embrasement
volcanique peuvent reprendre leur etat primitif; la plupart des
substances qu'un feu plus actif auroit expulsees y restent encore. Voila
pourquoi les laves ressemblent tellement aux pierres naturelles des
especes analogues, qu'elles ne peuvent en etre distinguees; voila
egalement pourquoi les verres volcaniques eux-meme renferment encore des
substances elastiques qui les font boursoufler lorsque nous les fondons
de nouveau, et pourquoi ces verres blanchissent aussi, pour lors, par
la dissipation, d'une substance grasse qui a resiste a la chaleur des
volcans, et que volatilise la chaleur par laquelle nous obtenons leur
second fusion."
No doubt, the long application of heat may produce changes in bodies
very different from those which are occasioned by the sudden application
of a more intense heat; but still there must be sufficient intensity in
that power, so as to cause fluidity, without which no chemical change
can be produced in bodies. The essential difference, however, between
the natural heat of the mineral regions, and that which we excite upon
the surface of
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