after Chenier's death the most striking are
those that have to deal with the period of the reign of terror; of
these a few lines will be quoted. The poet raised his voice while all
Paris howled against Charlotte Corday, the assassin of Marat:
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Non, non, je ne veux point honorer en silence,
Toi qui crus par ta mort resusciter la France
Et devouas tes jours a punir des forfaits.
Le glaive arma ton bras, fille grande et sublime,
Pour faire honte aux dieux, pour reparer leur crime,
Quand d'un homme a ce monstre ils donnerent les traits.
Mais la France a la hache abandonne ta tete,
C'est au monstre egorge qu'on prepare une fete.
Parmi ses compagnons, tous dignes de son sort,
Oh! quel noble dedain fit sourire ta bouche,
Quand un brigand, vengeur de ce brigand farouche,
Crut te faire palir aux menaces de mort!
C'est lui qui dut palir, et tes juges sinistres,
Et notre affreux senat, et ses affreux ministres,
Quand, a leur tribunal, sans crainte et sans appui,
Ta douceur, ton langage et simple et magnanime
Leur apprit qu'en effet, tout puissant qu'est le crime,
Qui renonce a la vie est plus puissant que lui.
Carrier and the atrocities at Nantes gave him an even stronger text:
Vingt barques, faux tissus de planches fugitives,
S'entrouvrant au milieu des eaux,
Ont elles, par milliers, dans les gouffres de Loire
Vomi des Francais enchaines,
Au proconsul Carrier, implacable apres boire,
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Pour son passetemps amenes?
Et ces porte-plumets, ces commis de carnage,
Ces noirs accusateurs Fouquiers,
Ces Dumas, ces jures, horrible areopage
De voleurs et de meurtriers,
Les ai-je poursuivis jusqu'en leurs bacchanales,
Lorsque, les yeux encore ardents,
Attables, le bordeaux de chaleurs brutales
Allumant leurs fronts impudents,
Ivres et begayant la crapule et les crimes,
Ils rappellent avec des ris,
Leurs meurtres d'aujourd'hui, leurs futures victimes,
Et parmi les chansons, les cris,
Trouvent deca, dela, sous leur main, sous leur bouche,
De femmes un venal essaim,
Depouilles du vaincu, transfuges de sa couche,
Pour la couche de l'assassin?
The writer of such lines could not hope to escape the proscriptions of
the Terror; and it was in prison, awaiting his turn for the guillotine,
that his last fragments were written. There a young girl, a fellow
prisoner, became the heroine of perhaps his most bea
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