u lieu?--De quelle maladie
s'agissait-il?--Quelle question le professeur a-t-il posee au
malade?--Le professeur a-t-il voulu profiter de la reponse pour
faire l'important?--Quel rapport croyait-il voir entre la maladie
et le metier du malade?--S'y etait-il trompe?--De quel instrument
le monsieur jouait-il?
Quand emploie-t-on _jouer a_ et _jouer de?_
116. NAIVETE D'UN VILLAGEOIS
"Monsieur, disait a son maitre un domestique nouvellement arrive
de son village, ma mere m'a recommande de lui envoyer une lettre
aussitot que j'aurais ete quelques jours chez vous. Ne pourriez-vous
pas m'en donner une dont vous n'auriez que faire, et je la lui
enverrais?"
Qu'est-ce que la mere avait recommande a son fils?--Etait-ce la
premiere fois qu'il se separait d'elle?--Quelle experience avait-il
des lettres?--Comment a-t-il voulu suivre la recommandation de
sa mere?
117. CURIOSITE SATISFAITE
"Je n'ai jamais pu comprendre, disait un provincial visitant
une exposition, comment ces tourniquets fonctionnent. Qu'est-ce
qui les met en mouvement?--Une piece d'un franc," repondit
tranquillement le prepose.
Ou le provincial se trouvait-il?--Qu'est-ce qui lui tourmentait
l'esprit?--Quelle question a-t-il posee au fonctionnaire?--Celui-ci
a-t-il voulu se donner la peine de repondre aux questions?--Comment
a-t-il coupe court a toute discussion?
118. DANS LE ROYAUME DES AVEUGLES LES BORGNES SONT ROIS
Deux maires de province se promenaient sur les boulevards de
Paris.--"Quel est le sens de ces deux mots que je vois sur l'enseigne
de ce cafe: "Soda Water"?--Mon cher ami, vous ne savez done pas
lire? C'est anglais, sans doute, mais la traduction est au-dessous:
voyez plutot: "Billard au Premier."
Comment le mot _province_ s'emploie-t-il en francais?--Ou les
deux fonctionnaires se promenaient-ils?--Quelle enseigne a attire
leurs regards?--L'un des provinciaux etait-il plus au courant que
l'autre?--Comment a-t-il tache d'interpreter le terme anglais?
119. NUL BIEN SANS PEINES
Un charretier, qui passait devant un homme au pilori, demanda
ce que disait l'ecriteau attache au-dessus de sa tete. "Il dit,
lui repliqua quelqu'un, que ce criminel est un faussaire.--Et
qu'est-ce que c'est qu'un faussaire?--C'est un homme qui contrefait
la signature d'un autre.--Eh bien! mon pauvre diable, s'ecria-t-il
en s'approchant du coupable, voila ce que c'est que d'avoir appris
a ecrire."
Comment se servait-on autrefois du pilor
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