xactitude of exposition, that
makes his dry pages sometimes more thrilling than the wildest tale of
adventure or all the marvels of high romance. The passage in _La
Chartreuse de Parme_ describing Count Mosca's jealousy has this quality,
which appears even more clearly in the chapters of _Le Rouge et Le Noir_
concerning Julien Sorel and Mathilde de la Mole. Here Beyle has a
subject after his own heart. The loves of the peasant youth and the
aristocratic girl, traversed and agitated by their overweening pride,
and triumphing at last rather over themselves than over each
other--these things make up a gladiatorial combat of 'espagnolismes,'
which is displayed to the reader with a supreme incisiveness. The climax
is reached when Mathilde at last gives way to her passion, and throws
herself into the arms of Julien, who forces himself to make no response:
Ses bras se roidirent, tant l'effort impose par la politique etait
penible. Je ne dois pas meme me permettre de presser contre mon
coeur ce corps souple et charmant; ou elle me meprise, ou elle me
maltraite. Quel affreux caractere!
Et en maudissant le caractere de Mathilde, il l'en aimait cent fois
plus; il lui semblait avoir dans ses bras une reine.
L'impassible froideur de Julien redoubla le malheur de Mademoiselle
de la Mole. Elle etait loin d'avoir le sang-froid necessaire pour
chercher a deviner dans ses yeux ce qu'il sentait pour elle en cet
instant. Elle ne put se resoudre a le regarder; elle tremblait de
rencontrer l'expression du mepris.
Assise sur le divan de la bibliotheque, immobile et la tete tournee
du cote oppose a Julien, elle etait en proie aux plus vives
douleurs que l'orgueil et l'amour puissent faire eprouver a une ame
humaine. Dans quelle atroce demarche elle venait de tomber!
Il m'etait reserve, malheureuse que je suis! de voir repoussees les
avances les plus indecentes! Et repoussees par qui? ajoutait
l'orgueil fou de douleur, repoussees par un domestique de mon pere.
C'est ce que je ne souffrirai pas, dit-elle a haute voix.
At that moment she suddenly sees some unopened letters addressed to
Julien by another woman.
--Ainsi, s'ecria-t-elle hors d'elle-meme, non seulement vous etes
bien avec elle, mais encore vous la meprisez. Vous, un homme de
rien, mepriser Madame la Marechale de Fervaques!
--Ah! pardon, mon ami, ajouta-
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