es sauvages ou par les
Anglois. Ce fut le Chevalier de Callieres, frere du plenipotentiaire de
Riswick, qui la fit fermer, tandis qu'il en etoit gouverneur. On
projette depuis quelques annees de l'environner de murailles,[406] mais
il ne sera pas aise d'engager les habitans a y contribuer. Ils sont
braves et ils ne sont pas riches: on les a deja trouve difficiles a
persuader de la necessite de cette depense, et fort convaincus que leur
valeur est plus que suffisante pour defendre leur ville centre quiconque
osoit l'attaquer."]
[Footnote 406: "Ce projet est presentement execute 1740."]
[Footnote 407: "Corlar was the name of a Dutchman of consideration, who
founded the village of Schenectady. This man enjoyed great influence
with the Indians, who, after his death, always addressed the governor of
New York with the title of Corlar, as the name most expressive of
respect with which they were acquainted."--Graham, vol. ii., p. 288.
"Au-dessus de la ville d'Orange il y a un fort avec une bourgade, qui
confinent avec les cantons Iroquois, el qu'on appelle Corlar, d'ou ces
sauvages se sont accoutumes a donner le nom de Corlar au gouverneur de
New York."--Charlevoix, tom. i., p. 222.]
[Footnote 408: "Colden relates that, during the war between the French
and Iroquois, two old men were cut to pieces, and put into the
war-kettle for the Christian Indians to feast on."--Colden, vol. i., p.
81.
"Frontenac stands conspicuous among all his nation for deeds of cruelty
to the Indians. Nothing was more common than for his Indian prisoners to
be given up to his Indian allies to be tormented. One of the most
horrible of these scenes on record was perpetrated under his own eye at
Montreal in 1691."--Colden, vol. i., p. 441, quoted by Howitt.
"Les habitans en firent bruler, persuades que le seul moyen de corriger
ces barbares de leurs cruantes, etoit de les trailer eux-meme comme ils
traitoient les autres."--Charlevoix, _Jesuite_, tom., iii., p. 139.]
[Footnote 409: "Oureouhare mourut en vrai Chretien, l'an 1697. Le
missionnaire qui l'assista pendant sa maladie, lui parlant un jour des
opprobres et des ignominies de la passion du Sauveur des hommes; il
entra dans un si grand mouvement d'indignation centre les Juifs, qu'il
s'ecria, 'Que n'etois-je la? je les aurois bien empeche de traiter ainsi
mon Dieu.' The similar exclamation of the Frank monarch, Clovis, is well
known."--Charlevoix, tom. iii., p. 332.]
[Footnote 410: "It
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