FREE BOOKS

Author's List




PREV.   NEXT  
|<   8   9   10   11   12   13   14   15   16   17   18   19   20   21   22   23   24   25   26   27   28   29   30   31   32  
33   34   35   36   37   38   39   40   41   42   43   44   45   46   47   48   49   50   51   52   53   54   55   56   57   >>   >|  
ent! Bill! Jerry! Un instant apres, j'avais fraternise avec le groupe entier des marchands de la prairie, dont mon nouvel ami Saint-Vrain faisait partie. --C'est le premier coup? demanda l'un des marchands au moment ou le mugissement d'un gong retentissait dans la galerie. --Oui, repondit Bent apres avoir consulte sa montre. Nous avons juste le temps de prendre quelque chose: Allons. Bent se dirigea vers le salon, et nous suivimes tous _nemini dissentiente_. On etait au milieu du printemps. La jeune menthe avait pousse, circonstance botanique dont mes nouveaux amis semblaient avoir une connaissance parfaite, car tous ils demanderent un _julep de menthe_. La preparation et l'absorption de ce breuvage nous occuperent jusqu'a ce que le second coup du gong nous convoquat pour le diner. --Venez prendre place pres de nous, monsieur Haller, dit Bent; je regrette que nous ne vous ayons pas connu plus tot. Vous avez ete bien seul! Ce disant, il se dirigea vers la salle a manger; nous le suivimes. Pas n'est besoin de donner la description d'un diner a l'hotel des _Planteurs_. Comme a l'ordinaire, les tranches de venaison, les langues de buffalo, les poulets de la prairie, les excellentes grenouilles du centre de l'Illinois en faisaient le fond. Il est inutile d'entrer dans plus de details sur le repas, et quant a ce qui suivit, je ne saurais en rendre compte. Nous restames assis jusqu'a ce qu'il n'y eut plus que nous a table. La nappe fut alors enlevee, et nous commencames a fumer des regalias et a boire du madere a _douze dollars_ la bouteille! Ce vin etait commande par l'un des convives, non par simple bouteille, mais par demi-douzaines. Je me rappelle parfaitement cela, et je me souviens aussi que la carte des vins et le crayon me furent vivement retires des mains chaque fois que je voulus les prendre. J'ai souvenir d'avoir entendu le recit d'aventures terribles avec les Pawnies, les Comanches, les Pieds-Noirs, et d'y avoir pris un gout si vif que je devins enthousiaste de la vie de la prairie. Un des marchands, me demanda alors si je ne voudrais pas me joindre a eux dans une de leurs tournees; sur quoi je fis tout un discours qui avait pour conclusion l'offre d'accompagner mes nouveaux amis dans leur prochaine expedition. Apres cela, Saint-Vrain declara que j'etais fait pour ce genre de vie, ce qui me flatta infiniment. Puis quelqu'un chanta une chanson espagnole avec accompagnement de guitare, je crois; un autre e
PREV.   NEXT  
|<   8   9   10   11   12   13   14   15   16   17   18   19   20   21   22   23   24   25   26   27   28   29   30   31   32  
33   34   35   36   37   38   39   40   41   42   43   44   45   46   47   48   49   50   51   52   53   54   55   56   57   >>   >|  



Top keywords:

prendre

 

prairie

 

marchands

 

nouveaux

 

menthe

 

dirigea

 

suivimes

 

bouteille

 

demanda

 

douzaines


souviens

 

crayon

 
furent
 

parfaitement

 
rappelle
 

enlevee

 

saurais

 

suivit

 
rendre
 

compte


restames

 

commencames

 

convives

 

commande

 
simple
 
vivement
 

dollars

 

regalias

 

madere

 

expedition


declara
 
prochaine
 
discours
 

conclusion

 

accompagner

 

flatta

 

guitare

 

accompagnement

 

espagnole

 
chanson

infiniment

 

quelqu

 

chanta

 

entendu

 

souvenir

 

aventures

 

terribles

 

chaque

 

voulus

 
Pawnies